Ajout/Modification 08/03/2019 + 85 réactions Impôts > Succession et Donation > Représentation et renonciation à une succession Représentation et renonciation successorales les règles civiles et fiscales En matière de succession, des héritiers peuvent renoncer à leur part et d'autres représenter leur parent. Ces exceptions sont encadrées par des règles strictes, dont certaines ont évolué depuis 2006. Représentation et renonciation à la succession de quoi s'agit-il ? La renonciation à la succession consiste pour un héritier à renoncer à sa part d'héritage il est alors dénommé le "renonçant". La renonciation doit être déclarée au greffe du Tribunal de Grande Instance TGI du lieu d'ouverture de la succession via le formulaire 15828 ou devant notaire qui enverra ensuite cette déclaration au greffe. Cette renonciation permet soit d'échapper aux dettes du défunt soit aux enfants du renonçant d'hériter à la place de son parent en acceptant la succession, ils deviennent alors les représentants de leur parent lors du règlement de la succession. Si le renonçant n'a pas d'enfant, sa part revient aux cohéritiers. Lorsqu'un héritier renonce à sa succession au profit d'un personne déterminée, on parle de renonciation translative. Cela équivaut à une double mutation défunt à renonçant, puis renonçant à autrui et n'a pas d'impact fiscal sauf dans un cas précis le renonçant doit payer des droits de succession par rapport à son lien de parenté avec le défunt et le bénéficiaire de la renonciation paye des droits de donation par rapport au renonçant. Seule exception à cette règle les droits de donation ne sont pas dus si la renonciation ne modifie pas l'ordre légal des héritiers. La représentation successorale permet à un descendant d'héritier de représenter son parent lors de la succession. Deux cas sont possibles le parent renonce à sa succession ; le parent est décédé. Avant 2006, seul le décès d'un parent permettait à son ou ses enfants de le représenter à la succession. Depuis cette date, la représentation est possible du vivant de son parent si ce dernier renonce à sa succession. Représentation dans certains cas seulement Toutes les successions ne donnent lieu à l'application de ces règles seuls certains héritiers peuvent être représentés par leurs enfants. Sont uniquement concernées les successions dévolues transmissions selon la loi, en l'absence de testament pour la représentation d'un parent renonçant ; les successions en ligne directe descendante ou collatérale descendants directs sans limite, frères et soeurs. Successions dévolues Les enfants d'un héritier ne peuvent devenir représentant de leur parent renonçant que dans le cadre d'une succession dévolue, c'est à dire acquise de droit héritiers prioritaires. La représentation n'est pas autorisée lorsque l'héritier a été nommé sur un testament, sauf si celui-ci précise que les enfants peuvent être appelés à la succession lorsque l'héritier est prédécédé. Successions au profit des descendants directs, neveux ou nièces Les petits-enfants ou leurs descendants, neveux et nièces peuvent représenter leurs parents renonçants ou prédécédés lors de la succession d'un grand-parent, oncle ou tante. Les enfants des neveux ou nièces ne peuvent pas représenter leur parent à la succession d'un grand-oncle ou grande-tante. Représentant à la succession les conséquences fiscales Succession sans testament Un petit-enfant, neveu ou nièce représentant son parent à une succession bénéficie de l'abattement et du barème applicables à son parent abattement et barème pour les descendants ; 15 932 € pour un neveu ou une nièce = abattement du frère ou de la soeur représenté puis 35 % et 45 % au-delà de 24 430 €. En présence de plusieurs représentants d'un même héritier représenté, l'abattement est divisé entre eux à parts égales. Si chaque part de cet abattement est inférieure à 1594 € abattement minimal pour tout héritier, alors cette part est égale à 1594 €. Attention, la représentation des neveux et nièces n'est admise que si le défunt a plusieurs frères et soeurs qui entrent dans la succession principe de la pluralité de souches, qu'ils soient vivants ou ayant des descendants. Ainsi si le défunt n'avait qu'un frère ou qu'une soeur, les enfants de ce frère ou de cette soeur ne peuvent pas être représentants. De même, si les autres frères et soeurs renoncent à la succession, ayant pour conséquence le legs à un seul neveu ou à des neveux issus du même frère ou de la même soeur. Dans ce cas, s'appliquent les abattements et taux réservés aux neveux et nièces taxation à 55 % au delà de 7 967 €. Succession avec testament Hormis les descendants directs, neveux et nièces, les autres enfants ne peuvent représenter leur parent précédé uniquement lorsque le testament le prévoit comme nous l'avons vu précédemment. Mais dans ce cas, ils ne bénéficient pas de l'abattement de leur parent car le legs est rendu possible par la volonté du défunt et non par le mécanisme de la représentation. Il y a donc lieu d'appliquer les règles fiscales de droit commun abattement et taux d'imposition compte tenu du lien entre le bénéficiaire et le défunt. Exemple La succession d'une personne sans parent ni enfant place son frère et sa soeur comme héritiers légaux. Le patrimoine est de 100 000 €. Or le frère est préalablement décédé ses deux enfants peuvent donc le représenter à la succession. Ils bénéficient de la part de leur père et de son abattement de 15 932 € qu'ils doivent se partager, soit 7 966 € chacun. Le patrimoine est réparti de la manière suivante 50 % pour la soeur 50 000 € ; 50 % pour les 2 enfants du frère 25 000 € chacun. La part taxable est de pour la soeur 34 068 € 50 000 € - 15 932 ; pour chacun des 2 enfants du frère 17 034 € 25 000 - 7 966.
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