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Share Tweet Share La musique Jamaïcaine et ses origines Le Jamaïque est un pays où la musique et la danse occupent une place très importante. Les rythmes musicaux en Jamaïque sont très variés. Toutefois, la musique la plus connue en Jamaïque reste le reggae et le reggae dancehall avec son illustre créateur Bob Marley. Quant on évoque la musique jamaïcaine, le nom de reggae apparaît presque comme une métonymie. Mais aborder ce seul genre ne permet de parcourir tout l'horizon des formes musicales qui ont vu le jour en Jamaïque. Alors, nous vous prions de bien vouloir jeter un coup d'oeil sur cette vidéo pour en savoir plus sur l'histoire de la musique Jamaïcaine. L'ethnomusicologie ou la sociologie de la musique ont trouvé dans l'île un terrain d'étude privilégié. Si le contexte caribéen et le temps long a eu une influence majeure sur les musiques populaires qui ont vu le jour dans l'île, l'histoire propre de la Jamaïque et de son peuple ont joué un rôle primordial dans le développement de formes musicales d'une grande les expressions musicales jamaïcaines connaissent une grande spécificité, elles sont aussi, comme le rappelle Isabelle Leymarie, membres à part entière de la famille des musiques caribéennes. Familiarité des rythmes, des thèmes mais aussi et surtout, histoire et héritages partagées comme peut l'être l'esclavage et l'arrière-plan colonial. Ainsi, les musiques jamaïcaines sont marquées par une apparente dualité entre les musiques du colon et les musiques des esclaves. Cependant, dans les premiers temps de la colonisation européenne, une relative communauté de rythmes entre Africains et Européens semble avoir existé. Share Tweet Share

Lemusicien jamaïcain Frederick Nathaniel Hibbert, dit ”Toots”, est mort vendredi 11 septembre à Kingston à l’âge de 77 ans. Il avait été plongé dans un coma artificiel depuis le début du mois, après avoir été admis à l’hôpital en raison de problèmes respiratoires conséquents à une infection au Coronavirus.. En 1968, le ska est la musique la plus populaire en Jamaïque La solution à ce puzzle est constituéè de 4 lettres et commence par la lettre A Les solutions ✅ pour MUSICIEN JAMAICAIN de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots Croisés pour "MUSICIEN JAMAICAIN" 0 0 0 0 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide à vos amis! Recommander une réponse ? Connaissez-vous la réponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires
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Toute une variété de cultures musicales proviennent de la Jamaïque, de la soumission aux valeurs traditionnelles jusqu'à la contestation Jamaïque, petite île au milieu des Caraïbes, est devenue incontournable dans l’histoire de la musique. Les cultures populaires puisent dans ce berceau de créativité artistique. La figure de Bob Marley masque une importante diversité musicale. Les souffrances de l’esclavage et de la colonisation alimentent le jazz et le blues. Les musiques urbaines contemporaines s’inventent dans les ghettos de Kingston dans les années deejay, le soundsystem, le remix, le dub émergent en Jamaïque. Musique sacrée et profane, rurale ou urbaine, militante ou légère, sages rastafari ou rude boys du ghetto nourrissent une diversité musicale. La musique jamaïcaine est devenue le haut-parleur des musiques du monde. Le livre collectif de l’exposition Jamaïca Jamaïca ! permet de retracer cette histoire culturelle et politique. Il décrit les différents styles musicaux, comme le mento, le ska, le rocksteady, le reggae, le dub, le dancehall. Diversité musicaleLa musique jamaïcaine puise sa source dans l’esclavage et la colonisation. Cet héritage nourrit également des innovations musicales, avec un univers sonore et culturel propre qui dépasse désormais les frontières de l’ Billy décrit l’esprit de la musique jamaïcaine. C’est uniquement à partir des années 1950 que se développe une originalité musicale en Jamaïque. Son rayonnement peut s’expliquer par l’alliance entre une énergie culturelle locale et l’importation de divers éléments reggae, qui émerge aux alentours de 1968, mélange la musique traditionnelle et les rythmes nouveaux. Des influences étrangères permettent d’inventer de nouvelles sonorités. Le reggae roots » renouvelle l’histoire locale de l’île et réaffirme ses origines africaines. L’héritage folklorique se mêle la culture musicale populaire de Augustyn revient sur les débuts de la musique jamaïcaine. Le jazz et le rythm and blues se développent progressivement. Le ska émerge à partir de 1962, lorsque la Jamaïque devient indépendante du Royaume-Uni. L’île devient une terre des possibles et de l’inventivité musicale. Ses habitants cherchent des manières de consolider leur identité, et l’établissement d’un genre musical qui leur est propre en est une », observe Heather ska apparaît comme une musique instrumentale. Mais les paroles reprennent les thèmes classiques du rythm and blues américain avec érotisme et allusions sexuelles. Mais le tempo enlevé et les mélodies galvanisantes accompagnent également les luttes musique rastafari influence l’identité jamaïcaine avec les rythmes plus souples du rocksteady, avec moins de cuivres. La soul, qui devient influente aux Etats-Unis, joue également un rôle dans l’avènement du rocksteady. Cette musique, avec son approche plus apaisée que le ska, apparaît comme un appel au calme. Reggae et dancehallThibault Ehrengardt évoque le contexte historique de l’avènement du reggae. Derrière la figure de Bob Marley, c’est toute une scène musicale qui se développe. A partir de 1968, ce bouillonnement créatif attaque le pouvoir colonial à l’époque de Malcolm X et des Blacks Panthers. Le message rasta se développe à travers la musique. Le retour du Christ noir, Rastafari, déclenche l’apocalypse tandis que s’effondre Babylone. L’Homme noir doit donc s’ un discours de joie et de fête, le reggae éclot dans une Jamaïque ravagée par des guerres politiques. Le règne de Manley, leader socialiste, débouche vers de violents affrontements. La musique se replie sur elle-même, avec des préoccupations plus prosaïques et des paroles légères. Les années 1980 ouvrent la période de la coke et du fric sur fond de misère sociale et de Cooper décrit l’ère du dancehall. A la fin des années 1970, de nouveaux sons électroniques transforment le paysage musical. Boîtes à rythmes et synthétiseurs proposent des sonorités nouvelles. A partir de 1984, King Yellowman incarne un dancehall entre débauche » et culture ». La sexualité débridée s’articule avec une conscience sociale et politique. La vulgarité permet de jeter un regard satirique sur la police et les institutions. Dans les années 1980, les femmes deejays apportent des perspectives féministes. Elles s’emparent du thème de la sexualité pour affirmer leur mainmise dans ce domaine. Même si la culture dancehall apparaît souvent comme misogyne, homophobe et une dimension politique forte s’affirme dans l’écriture des paroles. Les textes expriment les luttes des danseurs qui cherchent à reconquérir leur humanité dans un contexte de difficultés économiques. La libération des corps doit permettre de transcender les privations matérielles. Le style vestimentaire est interprété comme le modèle de la femme objet dans une dévalorisation pornographique. Mais, au contraire, les femmes affirment le droit au plaisir sexuel. Elles interprètent des rôles érotiques qui s’opposent aux conventions sociales du quotidien. Dans l’univers merveilleux du dancehall, on peut renverser les rôles établis, s’approprier de nouvelles identités », analyse Carolyn Cooper. Musiques contestatairesJoshua Chamberlain évoque le sound system. Cette disco mobile permet de diffuser différents morceaux, avec les vocalises des deejays. Des soirées permettent de réunir la communauté noire. Le sound system devient la voix du peuple » avec la danse de rue et l’appropriation revendicative de l’espace public. Cette culture passe par l’affrontement créatif. Jeux de rôles et joutes oratoires se combinent à la Herc importe la culture sound system aux Etats-Unis, à l’origine de l’histoire du hip hop. Originaire de Jamaïque, Herc s’installe à New York au début des années 1970. Il propose une vocalisation par-dessus une version instrumentale. Deux platines permettent de mixer le pont entre deux enregistrements d’une même Bonacci évoque la conscience noire de la musique jamaïcaine. La résistance et la contestation rythment cette société. La musique devient le moyen d’expression de ceux qui n’ont pas la parole ailleurs. Elle incarne une conscience noire qui tente de dépasser les rapports de domination de classe et de race » qui fondent les sociétés caribéennes. La conscience noire ne renvoie pas à une dimension biologique ou ethno-culturelle mais aux conditions historiques et politiques issues de l’esclavage et de la colonisation. Si les Jamaïcains sont passés maîtres dans l’art de résister, de contester, de renverser les hiérarchies symboliques et politiques, ce processus est particulièrement sensible et visible dans la musique », observe Giulia Bonacci. Les Rastafaris se réfèrent à l’Ethiopie comme terre de tous les noirs et des Africains. Ils développent une culture religieuse et un nationalisme noir. Mais le discours devient plus politique avec l’influence du Black Power et de Malcolm X. L’analyse critique du capitalisme se développe. Les Rastafaris se saisissent du reggae qui devient indissociable de leur propre et politiqueCe livre collectif permet de présenter la musique jamaïcaine dans toute sa diversité. Les contributions replacent cette culture populaire dans son contexte historique, social et politique. Elles s’attachent à prendre au sérieux les musiques et les cultures populaires. Le livre s’achève d’ailleurs par les textes de Stuart Hall. Cet universitaire issu de Jamaïque relie la culture populaire à l’identité rythmes des musiques jamaïcaines accompagnent les luttes sociales. Les sonorités entraînantes cadencent des textes qui dénoncent l’héritage colonial, la misère et la corruption des politiciens. Ces musiques permettent également de construire un imaginaire et une identité politique. Les populations noires ne sont plus réduites au statut de victimes de l’esclavage mais incarnent la révolte contre le colonialisme. La musique jamaïcaine peut permettre l’émergence d’une conscience les politiciens jamaïcains ont rapidement compris ce phénomène. Ils n’hésitent pas à instrumentaliser les musiques populaires, notamment le reggae, au service de leurs propres intérêts. La musique s’intègre à une culture d’Etat, voire à une identité nationale, qui dépasse les clivages entre les classes sociales. Le reggae alimente également des idées réactionnaires. Le mouvement rastafari se réfère au roi d’Ethiopie et à son régime autoritaire. La soumission à la religion est également favorisée. Le nationalisme noir favorise également l’effacement des clivages sociaux et reggae et le dancehall peuvent également cultiver une dimension misogyne et patriarcale. Les textes renvoient l’image de femmes objets dont le rôle doit se limiter à satisfaire la sexualité des hommes. Cette dimension est renforcée par la version commerciale du dancehall, avec sa pornographie publicitaire. Néanmoins, ces musiques permettent aussi aux femmes d’affirmer une sexualité libérée. Les danseuses ne jouent plus le rôle de femmes passives et soumises. Elles affirment leurs désirs sexuels et libèrent leurs musiques jamaïcaines alimentent toujours un imaginaire de révoltes. Malgré ses contradictions et sa récupération marchande, cette musique s’inscrit dans la tradition des cultures noires et populaires. Une petite île du tiers-monde peut alors bénéficier d’un important rayonnement culturel et politique. Elle incarne une révolte aux sonorités de la fête et du Sébastien Carayol, Jamaïca Jamaïca !, La Découverte – Cité de la musique-Philharmonie de Paris, 2017Pour aller plus loin Vidéo Exposition Jamaïca Jamaïca - Faune Interdite 1, mise en ligne sur le site Party Time le 10 juillet 2017Vidéo "Jamaican Revue" à la Philharmonie de Paris, mise en ligne sur le site d'Arte le 21 avril 2017Vidéo Une Jamaïque pour tellement de musiques, rappelle l’exposition Jamaica Jamaica! » à Paris, publié sur le site Musical Echoes le 26 mai 2017Vidéo L'exposition Jamaica Jamaica! » avec le chanteur de Danakil, mise en ligne sur le site du journal Le Parisien le 16 avril 2017Vidéo L'expo Jamaica Jamaica !, émission Alcaline diffusée sur France 2 le 1er juillet 2017 Vidéo Episode 25 Exposition Jamaïca Jamaïca, mise en ligne par Brussels Vinyl Moment le 18 mai 2017Vidéo "Jamaica Jamaica" le mythe Bob Marley à la Philharmonie de Paris, mise en ligne sur France 24 le 6 avril 2017Vidéo exposition Jamaica ! à la Philharmonie de Paris, mise en ligne par Expo in the city le 23 avril 2017Radio émissions avec Sébastien Carayol diffusées sur France CultureRadio émissions avec Thomas Vendryes diffusées sur France CultureRadio émissions avec Giulia Bonacci diffusées sur France CultureRadio émission La valise avec Thibault Ehrengardt diffusée sur Radio Nova le 19 mars 2013Micha Barban Dangerfield, Pourquoi la jamaïque est à l’origine de toute la musique qu’on aime aujourd’hui, publié sur le webzine Vice le 3 avril 2017Naomi Clément, Du reggae au dancehall l'expo "Jamaica Jamaica !" retrace l'évolution de la musique jamaïcaine, publié sur le site Konbini Christophe Jacquet, “Jamaica Jamaica !” une exposition tout sauf “fumeuse”, publié sur le site du magazine Télérama le 15 avril 2017Justine Oury, Jamaica Jamaica à Paris, une exposition vous plonge au cœur de la musique jamaïcaine, mise en ligne sur le site du journal Le Courrier du Soir le 14 mai 2017Benjamin Chapon, Au secours! Le reggae est devenu une musique respectable et respectée, publié sur le site du journal 20 Minutes le 12 avril 2017Abdoulaye Gaye, Thibault Ehrengardt, Reggae et politique dans les années 70 », Volume ! n°13, mis en ligne le 21 avril 2017
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Lepatois jamaïcain est expressif, coloré et, pour un non-jamaïcain, souvent déroutant. La langue jamaïcaine est en grande partie un dérivé des influences espagnoles, anglaises et africaines sur le pays à travers son histoire coloniale. Bien que la langue officielle de la Jamaïque soit l'anglais, de nombreux Jamaïcains parlent le patois dans une conversation quotidienne

Bob Marley, né Robert Nesta Marley 6 février 1945 - 11 mai 1981 est un auteur-compositeur-interprète, chanteur et musicien jamaïcain. Véritable icône musicale et culturelle internationale, mêlant principalement le reggae, le ska et le rocksteady dans ses compositions, il a permis à la musique jamaïcaine et au mouvement rastafari de connaître une audience planétaire. Genre Homme Nationalité Jamaïcain Profession, récompense Musicien Date de naissance 6 février 1945 Date de décès 11 mai 1981 Juste avant de pointer du doigt, rassure toi qu'il soit propre. Médisance La plus belle courbe sur le corps d'une femme est son sourire. Sourire Essaie de devenir ce que tu veux plutôt que ce qu'ils veulent que tu sois. Accomplissement Combat le diable avec cette chose que l'on appelle l'amour. Diable La musique peut rendre les gens meilleurs, il suffit de leur injecter constamment. Musique Les vrais amis sont comme des étoiles ; vous ne pouvez les reconnaître que lorsqu'il fait sombre autour de vous. Amitié Je crois en la liberté pour tout le monde, pas seulement pour l'homme noir. Liberté Nous n'avons pas d'éducation, nous avons l'inspiration ; si j'étais éduqué, je serais un imbécile. Time Will Tell 1992, documentaire de Declan Lowney Inspiration La possession vous rend riche ? Je n'ai pas ce type de richesse. Ma richesse c'est la vie, pour toujours. Richesse Ne vis pas pour que ta présence se remarque, mais pour que ton absence se ressente. Absence Tu ne sais à quel point tu es fort jusqu'au jour où être fort reste la seul option. Force L'argent est un nombre et les nombres de finissent jamais. S'il faut de l'argent pour être heureux, votre recherche du bonheur ne prendra jamais fin. Argent Ne gagne pas le monde en perdant ton âme, la sagesse vaut mieux que l'argent ou l'or. Sagesse Dieu a créé les gens en technicolor. Dieu n'a jamais fait de différence entre un noir, un blanc, un bleu, un vert ou un rose. Racisme Les plus belles choses ne sont pas parfaites, elles sont spéciales. Beauté BobMarley est l’artiste jamaïcain de reggae le plus connu au monde. Disparu le 11 mai 1981, son influence reste toujours aussi forte et sa musique continue d’inspirer des artistes. Si Okapi te parle de Bob Marley dans son dernier numéro, c’est parce que cela fait exactement 40 ans que l’auteur-compositeur-interprète et musicien

La musique jamaïcaine 1950 à nos jours Pèriode Style et artistes majeur influences 1950 LE MENTO Stanley beckford, Laurel Aitken, Stanley Motta, Sam Blackwood Calypso, Son, Rumba 1960 RYTHM’N BLUES JA et SKA The Maytals, The Skatalites, Laurel Aitken, Desmond Dekker, Prince Buster, Alton Ellis Boogie, Rythm’n blues, Blues, Mento, Jazz 1965 - 1975 ROCKSTEADY & EARLY REGGAE Alton Ellis, Ken Boothe, Toots and the Maytals Soul, Rythm’n Blues, Doo wop 1970 REGGAE Rotts/one drop et DUB Bob Marley and the Wailers, Peter Tosh, Bunny wailer, Dennis Brown, Jacob Miller, Max Roméo, the Abyssinians, Culture, Pablo Moses, The Gladiators, Third world, The Wailing Souls. DUB Lee Scratch » Perry, King Tubby, Scientist.. Blues, rock, Soul, 1970 - 1980 REGGAE rock et rockers Bob Marley and the Wailers, Sly and Robbie, Black Uhuru,Gregory Isaac, Burning Spear, Israel Vibration, Dennis Brown, The Roots radics, Don Carlos, Johnny Clarke, Horace Andy. Rock, Funk, Disco, Soul 1985 - 1990 RAGGA muffin Macka B, Charlie Chaplin, U Roy, U Brown, Yellowman, Shabba Ranks. Rap, Reggae 1990 - 2000 DANCEHALL Buju Banton, Capleton, Sizzla, Antony B, Elephant Man, Sean Paul, Shaggie, Mister Vegas, Beenie Man, Ninja Man, Bounty Killer Rap, Rnb, Eléctro 2000 - 2010 NU ROOTS Morgan Heritage, Junior Kelly, Jah Mason, Chezidek, Wayne Wonder, LMS, Luciano, Abijah, Warrior King Reggae, Dancehall, Soul, RnB I - LES ORIGINES A - LE MENTO environ 1930 - 1950 Le Mento, musique à l’origine rurale, issues des campagnes jamaïcaines, constitue une pierre angulaire de l’évolution de la musique jamaïcaine , de ses influences caribéennes la Jamaïque est voisine de Cuba, Haïti, Trinidad et Tobago, Porto Rico, Guadeloupe, Martinique.. jusqu’aux influences du grand frère Américain..Bien ancré dans la tradition des musiques de la Caraïbe, issue de lHéritage Africain lié à la traite négrière, le Mento comme ses cousins le Calypso de Trinidad ou le Son cubain, est basé sur le fameux Tresillo de tres, trois » en espagnol , cellule rythmique constituée de 2 noires pointées + une noire, première partie du fameux 3/2 » de la clave cellule, qui se retrouve dans toutes les formes musicales de la région Caraïbes est l’image sonore même de la syncope donnant cette sensation de le Son et la Rumba à Cuba, la Biguine et le Zouk en Guadeloupe et Martinique, le Compas en Haïti, le Calypso à Trinidad.. Et le Mento en Jamaïque!Comme ses cousins, c’est à la fin du 19ème siècle que se constitue ce style, mélange des danses de salons des métropoles et des syncopes et contretemps typique d’un orchestre de Mento st constituée d’un banjo, d’une clarinette, de petites percussions et d’une rumba box », sorte de sanza piano a pouce fixée sur une caisse de résonnance nommée Marimbula à Cuba suffisamment grosse pour produire des basses et occuper la fonction de bassiste » de l’ rumba box » inaugure très tôt une tradition qui va marquer le reste de la musique Jamaïcaine dans les années à venir les basses puissantes. C’est cet instrument qui jouera dans le Mento le fameux Tresillo, marqué chez d’autres cousins caribéens par des instruments au timbre plus aigu les cloches dans la musique cubaine par exemple. On retrouvera plusieurs décennies après, à partir des années 90’s, la présence de cette clave caribéenne marqué par la basse électrique voire les synthés basse et la grosse caisse de la batterie dans les patterns ragga dancehall ,au son plus banjo quant à lui, dans les rythmique traditionnelles du Mento, superposera sur ces claves syncopées très caribéennes, une rythmique en accord plaqués très linéaire qui accentue les contretemps, ce qui peut constituer l’origine du skank » qu’on retrouvera plus tard dans le rock steady, le ska et le reggae moderne début des années 70’s. Il est à noté que la façon de jouer des accords dans le Mento diffère légèrement de son cousin Trinidadien le Calypso où les accords sont en général interprétés de manière plus clarinette et les vents auront eux plutôt un rôle mélodique constitué de riffs, qui amèneront plus tard aux grandes sections de vents très utilisées dans le reggae moderne..Le chant occupe donc la place mélodique la plus importante. Le Mento, d’origine rurale, comme beaucoup de forme d’expression musicales populaires, est représentatif, dans ces textes, d’une réalité sociale et économique liée à la Jamaique des années 30 à 50, évoquant des sujets simples et accessibles, souvent a forte connotation sexuelle, ce qui aura tendance à choquer les classes sociales plus bourgeoises. Une musique grivoise, populaire, voire vulgaire selon les classes aisées, qui met en évidence une vie rude.. Cette tradition du texte social se durcira plus tard dans les debut du reggae avec le phénomène plus urbain des bad boys ou rude boys des ghettos de Kingston…Artistes majeurs Slim Beckford, Sam Blackwood, Lord Lebby, Stanley Motta, Stanley Beckford. Discographie Stanley Beckford Plays Mento Barclay 2002Various Artists Jump up Calypso Jet Set/Culture Press, 1998Various Artists The Calypso box set Trojan/Pias, 2002B - LE R&B JAMAICAIN environ 1950-1960 Dans les années 40 aux Etats Unis l’exode rural des bluesmen du Delta vers les pôles industriels fait se rencontrer des shouters de blues acoustique avec les sections rythmique du jazz swing et Bop. C’est dans ce contexte qu’apparaît le Rhythm’n’blues » R&B. Le mot de R&B est mis au goût du jour par les maisons de disques et les hit-parade des magazines à la place du terme race records Pendant la deuxième guerre mondiale, alors que les liens politiques entre la Jamaïque et la Grande-Bretagne perdent de leur ténacité, l’île se rapproche de plus en plus des Etats-Unis autant d’un point de vue politique que culturel. De plus, le contact direct avec les Américains il y a deux bases militaire US sur l’île dans les années 50 et l’expansion des techniques de communication comme la radio intensifient l’intérêt des Jamaïcains pour la musique américaine, notamment le jazz et le R& Jamaïque aussi, la crise de l’emploi dans les régions rurale amène un exode massif dans les régions industrialisés, et notamment à Kingston, ou de nombreux Ghettos apparaissent. Pour les Jamaïcains, majoritairement pauvres et sans emploi, ces nouveaux styles musicaux, plus en phase avec leur époque que le mento, sont un moyen d’échapper à la triste réalité du quotidien. L’heure de gloire du mento jamaïcain prend fin avec l’explosion du Rhythm’n’blues JA au milieu des années 1950. Quand les conditions climatiques le permettent, ils se branchent sur des stations radio de Nashville, de la Nouvelle-Orléans WONE et de Miami WINZ qui n’hésitent pas à programmer la crème du R&B noir américain. Outre la radio, que peu d’habitants ont les moyens d’avoir compte tenu du prix élevé d’un récepteur, les sound systems jouent un rôle important pour ce qui est de la diffusion aux quatre coins de l’île. Les importations de matériel hi-fi tourne-disques, haut-parleurs et disques sont en pleine croissance depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Dès la fin des années 1940, des soirées s’organisent donc à Kingston puis dans l’île toute entière autour de sonos mobiles plus connues sous le nom de sound systems ». D’autre part, les deux seules radios locales RJR et JBC ne reflètent pas complètement les goûts et préférences des jeunes jamaïcains. Entièrement contrôlées par le gouvernement jamaïcain, elles programment des artistes tels que Jim Reeves, Bing Crosby ou Frank Sinatra plutôt que Ray Charles ou Aretha Franklin. Elles sont donc considérées comme étant trop politiquement correctes, voire trop blanches » par les jeunes des ghettos. Ces derniers préfèrent donc se tourner dès qu’ils le peuvent vers les sound systems dans lesquels la censure n’existe pas et dont les droits d’entrée sont accessibles à tous. En 1954, Clément Coxsone» Dodd lança son sound system, Downbeat. Il bénéficiait de contacts avec les USA qui lui permettaient de se procurer en premier voire en exclusivité les dernières nouveautés américaines, ce qui fit grimper la cote de popularité de son sound par rapport à ses deux concurrents précités. Vers la fin des années 50, les goûts du public américain s’éloignèrent du r’n’b pour se diriger vers une soul plus sophistiquée, qui ne plaisait que moyennement aux Jamaïcains. Cette évolution créa en Jamaïque une demande pour un rhythm & blues plus dur que ce qui se faisait alors aux USA. Chris Blackwell, un Jamaïcain blanc, y vit le potentiel commercial du marché du disque et produisit le 45 tours du chanteur Laurel Aitken Boogie in My Bones », un succès en et Duke Reid commencèrent alors à enregistrer et produire des disques de musiques jamaïcaines. Il s’agissait principalement de r’n’b lent interprété par Alton Ellis, Derrick Morgan ou les Blues Rhythm’n’blues jamaïcain se diffère de son modèle américain à plusieurs niveaux - On y retrouve des influences venant du mento, du merengue dominicain, du calypso de Trinité-Et-Tobago- Le R&B jamaïcain étant à l’origine créé pour être joué en sound systems, les lignes de basse sont volontairement accentuées afin de faire vibrer le Contrairement aux chanteurs de R&B américain qui puisent leurs inspirations dans le gospel issu du protestantisme d’Amérique du Nord, les chanteurs de R&B jamaïcain s’inspirent du gospel des églises revivalistes le Revival est une religion née dans les années 1860 en Jamaïque combinant des pratiques animistes africaines avec des éléments de la religion chrétienne. Le rythme est ternaire » shuffle ou swingLa batterie marque le 1 à la grosse caisse et le 3 à la caisse claireLa basse est en walking ou marque le tumboa du mentoLe piano fait la pompe » main gauche sur les temps et main droite sur les temps faible La guitare marque le tresillo du mento, fait des riffs, double la basse…Artistes majeurs Lloyd Clarke, Alton Ellis, The Blue Busters, Laurel Aitken, The Jiving Juniors, Duke Reid’s All Stars avec Don Drummond, Ernest ranglin, Tommy Mc cook Discographie Various Artists Jamaican R&B box set Trojan/Pias, 2002C - JAMAICAN SHUFFLE SKA TERNAIRE ET SKA environ 1961 – 1966 A partir des 60’s, le R&B jamaïcain s'émancipera de plus en plus de son frère américain, par l'incorporation de rythme afro-caribéens. Cette évolution, très progressive, donnera naissance à ce qu'on appellera le Jamaïcan Shuffle Ska ternaire puis le Ska. La majorité des musiciens de studio de cet époque sont les membres du futur groupe The Skatalites », à savoir Lloyd Knibb drms , Lloyd Brevett basse, Jerry Jah jah Jerry » Haines , Jackie Mittoo pianoRoland Alphonso & Tommy McCook tenor Sax, Don Drummond et Calvin Cameron Trombone, Johnny Dizzy Moore Trompette. Le guitariste Ernest Ranglin fera de nombreuse session studio contretemps - Les pianistes et les organistes, qui jouais jusqu'à présent une pompe de type boogie, vont peu à peu alléger leurs mains gauche, pour ne garder que la main droite qui joue le temps faible- Les guitaristes, de la même manière, vont enlever le temps fort du triplet du mento, pour ne garder que les deux contre-temps. C'est ce qu'on appellera le skank, marque de la fabrique de la musique jamaïcaine, joué avec les deux coup de médiator vers le haut. On cite souvent les guitaristes Ernest Ranglin et Jah Jerry comme les précurseurs de ce nouveau mode de jeu. Le One Drop Ce terme désigne un accord joué par la batterie, associant la grosse caisse et la caisse clair joué en rim shot baguette posé sur le cerclage de la caisse claire, technique est utilisé dans les orchestres de swing des années 30. Ce "One Drop" était placé à l'origine sur tous les temps, ou un temps sur deux ou sur quatre, selon la rythmique choisie. On attribue souvent cette technique jamaïcaine à Lloyd Knibb, qui deviendra célèbre avec le groupe The Skatalites, qui le placera presque systématiquement sur les temps deux et quatre, libérant ainsi le premier temps, créant un effet de suspension propres au chaque instrument marque un temps spécifique et semble se détacher de l'ensemble pour vivre discrétement son propre cycle. C'est une vision que l'on retrouve dans beaucoup de musique africaine, ou plusieurs rythmes se complète les uns les autres. On parle alors de présent, le R&B et le Jamaican Shuffle, était des musique "ternaire" ou le temps est découpé en trois partie. Aux Etat-Unis, le R&B devient de plus en plus binaire pour évoluer peu à peu vers le rock'n'roll. En Jamaïque, le même phénomène va se produire, mais chaque instrument va évoluer de manière bien différente du cousin américain. Cette attitude d'émancipation vis à vis de la musique anglo-saxonne, apparait en même temps que l'envie d'indépendance politique. La Jamaïque, qui était alors une colonie Britanique, obtient son indépendance en 1962. La prériode Jamaïcan Shuffle/Ska, qui ne durera grosso modo que 5 ans, sera en quelques sorte la bande son de cette indépendance. C’est une musique festive, dansante, instrumental ou avec des paroles légères. En 1964, La chanteuse Mille Small est envoyée à Londres par Blackwell pour y enregistrer un arrangement d’ Ernest Ranglin joué par des musiciens anglais. le titre My Boy Lollipop» ska shuffle de la première heure se vendit à sept millions d’exemplaires dans le monde» et attira l’attention internationale sur le ska. Le skank ternaire, qui avait donc une valeur égal au tiers de la noire, devient ainsi une croche binaire avec une valeur égal au temps fort. Ce changement de feeling, pousse ainsi la basse à prendre plus facilement ses appuis sur le contretemps et s’affranchir du walking ».Ce phénomène est encouragé par l'espace créé par l'interaction du entre le one drop sur le 2 et le 4, et le skank. Les lignes de chaque instruments deviennent alors de plus en plus contrapuntique et contribue au sentiment de ne parlera définitivement plus de Jamaïcan Shuffle, et mais bien de Ska, qui refléte toute une partie de la culture majeurs The Skatalites Rico Rodriguez, Desmond Dekker, Prince Buster, Alton Ellis, Tommy Mc Cook , Prince Buster, Derrick Morgan Discographie Various Artists Ska box set Trojan/Pias, 2002D- LE ROCKSTEADY environ 1966 – 1968Il y a plusieurs anecdotes en ce qui concerne l'apparition de rocksteady. Certains avancent qu'elle est due à une vague de chaleur qui amena les musiciens à ralentir le tempo, et d'autres affirment que ce sont les personnes âgées qui réclamaient un laps de temps avec du ska "plus lent" pour pouvoir danser lors des soirées dans les sound-systems aux alentours de minuit, une période était réservée à la musique plus lente. Dans tous les cas, Il représente surtout une transition entre le ska et le reggae qui arrivera en 1968. Ce ralentissement des tempi va avoir pour conséquence de laisser plus d’espace et donc d’augmenter la richesse mélodique des instruments et des voix, et donc apporter de la nouveauté. La basse Sous influence américaine, beaucoup de contrebassiste vont se tourner vers la guitare basse à 4 cordes inventé fin des années 40 par Léo fender. La contrebasse n’est pourtant pas remise en cause, d’autant plus que l’amplification nécessaire à la basse électrique est assez onéreuse. Mais cette nouvelle lutherie avec des cordes plus fines est plus proches de la touche permet de jouer avec moins d’effort. Résultat les basse du rocksteady seront plus fournie et plus mélodique. Son écoute sur les 45 tours est aussi plus facile, et il est courant à l’époque que les bassistes se branche directement sur la table de mixage. La guitare Beaucoup d’ingénieur du son préconise alors le doublage de la basse par la guitare, pour rajouter des harmoniques à l’instrument. Ce style de jeu en cocotte » note étouffé par la paume de la main droite se develloperra par la suite pour créer des lignes mélodiques complémentaire de celles de la basse. Le skank reste similaire à celui du ska, sur le contre temps binaire, avec attaque vers le haut. Le chant Ce ralentissement permet aussi au chant plus de variations, et il est de plus en plus mise en avant , notamment avec les chœurs qui se généralise. C’est aussi l’apparition des premier grand trio vocaux, qui seront légion courantes plus tard dans le reggae. Les paroles des chansons vont des chansons d’amour au slackness », en passant par quelque chanson Les budgets dans les studios diminuant, on assiste aussi à la disparition progressive des sections de cuivres, même si il y a beaucoup d’exception. La batterie et la guitare rythmique s’était affranchie de la tutelle du RnB pendant la période Ska. C’est au tour de la basse de rallier le mouvement et de solidifier les bases d’une musique typiquement majeurs The Paragons, The Wailing Wailers, Alton Ellis, The Melodians, Derrick Harriot, The Maytals, The Ethiopians, Desmond Dekker, Derrick Morgan Discographie Various Artists Rocksteady box set Trojan/Pias, 2002E - EARLY REGGAE environ 1968 - 1974 L’origine du mot reggae est sujet à de nombreuses controverse et plusieurs artistes en revendique la paternité. L’hypothèse la plus probable est que le nom viendrait du mot streggae », qui signifie mal habillé » ou prostitué ». Mais comme le mot passé mal à la radio, il aurait été rebaptisé Reggae ».Quoiqu’il en soit, cette première époque du reggae, se différencie de son papa le rocksteady avant tout par un tempo plus rapide et par un changement dans la manière de penser » le rythme. Dans le rocksteady, le skank marque tous les contre-temps. Sur le même principe du son cubain où la clave Dans le reggae, il marquera désormais les temps 2 et 4. Le tempo sera donc doublé, dans la manière de penser le changement de mentalité » et donc d’écriture, voir exemple va engendrer un changement plus important qu’il n’y parait. Alors qu’il était joué avec le coup de médiator vers le haut, il le sera maintenant avec les coup de médiator vers le bas. Le son sera donc beaucoup plus percussif, plus africain ». il sera aussi joué aussi parfois en aller-retour, rappelant le mento des origines. Le One drop se retrouve alors à marquer tous les troisième temps de chaque mesure. Ce reggae originel est fortement influencé par la soul américaine. Les voix des chanteurs tout d’abord comme Toots and the Maytals ou Ken Booth, mais aussi par l’utilisation plus fréquente de. De nombreuses chansons de R&B sont reprisent en reggae aint’ no sunshine, young gifted and black, River of Babylone, black gold and green … Une grande partie de la population jamaïcaine reste extrêmement pauvre et vivent dans les ghettos. La musique est donc une possible voix de sortie et les textes parlent de plus en plus de ce quotidien. Suite au passage de l’empereur Hailé Sélassié en 1966, le mouvement Rastafari qui datent d’environ 1930 prend de plus en plus d’ampleur et certaines chansons comme ceux de The Ethiopians commencent doucement à véhiculer ce majeurs The Paragons, The Wailing Wailers, Alton Ellis, The Melodians, Derrick Harriot, The Maytals, The Ethiopians, U Roy, Jacob Miller Discographie Various Artists Rocksteady box set Trojan/Pias, 2002 II - L’AVENEMENT INTERNATIONAL A - REGGAE 70’s - 80’s One Drop / Roots A partir des années 70, un autre style de reggae va faire son apparition le roots. Ce reggae au tempo plus lent et au ligne de basse toujours plus mélodique, deviendra l’emblème du mouvement Rastafari, notamment grâce au chanteur Bob Marley. Le mouvement Rastafari est apparu au cours des années 30, sous l’impulsion de personnalité comme Marcus Garvey ou Leanord Howell. C’est à la fois une religion dérivé du Christianisme, un mode de vie et une philosophie. Il existe beaucoup d’organisation et de mouvance rastafarienne, mais les grandes valeurs communes sont l’égalité et l’amour entre les hommes, l’importance de la nature, la justice et l’opposition au système politico-économique occidentale ou à toute forme de répression institutionnelle. Pour ces raisons, le mouvement est interdit par le gouvernement et les persécutions de la part de la police sont monnaie courante. Face à la violence et à l’injustice qui régne dans les ghettos Jamaïcain dans les années 60 et 70, le message rastafariste trouve un écho de plus en plus grand parmi la population. De nombreux musiciens issus de ces mêmes ghettos vont alors transmettre ces valeurs dans leurs chansons. C’est grâce au chanteur Robert Nesta Marley, fondateur des Wailing Wailers avec Bunny Wailer et Peter Tosh, que la culture Rastafari prendra de l’ampleur. Bob se convertira en 1969, ralliant le mouvement les 12 tribus d’Israël » du Prophète Gad. Les Wailers, fondé en 1962, connurent un succès locale fluctuant aux rythmes des ventes de disques jusqu’en 1970. En 1971, il décroche un contrat chez le label Island Records de Chris Blackwell et c’est le début de la renommée internationale avec les albums Catch a Fire 1972, Burning 1973. Bunny et Peter Tosh quitteront le groupe 1973 et le groupe deviendra Bob Marley & the Wailers. Suivront les albums Natty Dread 1974 et Rastaman Vibration 1976 qui marquera définitivement de son rôle d’ambassadeur du mouvement Rastafari à travers le monde. Les productions de Marley chez Island records amènent aussi un côté Blues encore jamais vu chez un artiste de reggae. Que ce soit dans le son des guitares saturé, ou dans les solos, cette touche bleue sera aussi une marque distinctive de la musique de Bob à partir des années Reggae Roots est caractérisé par un tempo lent et méditatif et un retour du jeu ternaire. La soul US avait amorcé ce processus dès la fin des années 60, et comme toujours, les jamaïcains s’en sont inspiré pour en faire leurs sauce. La batterie garde le One Drop sur le 3e temps, et cette lenteur du tempo laisse le place à d’innombrable variation sur le charleston alternant entre binaire, ternaire et l’avancée technologique des moyens de production, les fréquences grave seront encore de plus en plus mise en avant, la rythmique évitant fréquemment de jouer le premier pour créer cet effet de suspension propre au roots, avec un son du one drop de plus en plus massif. La musique proprement rasta, dites Nyabinghi » est aussi déterminante dans le son du reggae roots. Inventé par Count Ossie et Pa Ashanti, c’est une musique à la base religieuse mais pas seulement qui mélange les tambours Buru héritage du tambour africain en Caraïbes au même titre que le gwo ka en Guadeloupe le bel air en Martinique ou les percussions afro cubaines congas, bongos, quinto à Cuba et les discours rastafarien. De nombreux musiciens aller fréquemment se ressourcer et s’inspirer dans le communauté de Count Ossie The Mystic revelation of Rasrafari. Le rythme caractéristique des tambours Akete se retrouve de plus en plus dans les productions de reggae roots, comme celle d’Ijahman, ou de de Peter Tosh etc. Pour les néophytes, le reggae roots, sera assimilé au reggae en général, voir à toute la musique jamaïcaine, mélangent aussi le mouvement rasta et le son majeurs Bob Marley, The Abyssinians, The Gladiotors, Israel Vibration, Pablo Moses, Gregory Isaacs, Burning Spear, Freddy Mac Gregor, Horace Andy, I Jah Man, Jacob Miller, Johnny Clarke, Max Roméo, Peter Tosh, Mighty Diammonds, Yabby You B - LE REGGAE ROCK D’un point de vue musical, après les périodes Ska et Rock Steady influencés par les Boogie, Rythm’ n Blues, Soul, Doo Woop le Reggae va poursuivre son évolution dès la fin des années 70’s avec le modèle américain par l’influence du Rock, du Funk James Brown, George Clinton, Sly Stone, notamment dans le jeu de changement essentiel par rapport au One drop, où le premier temps de la mesure n’est pas marqué par la grosse caisse, ni même par la basse parfois et évidemment pas par le skank qui marque les contretemps est l’apparition du premier temps marqué par le batteur à la grosse caisse .Cette évolution, si minime qu’elle puisse paraître, est fondamentale dans l’évolution du Reggae vers de nouveaux publics. Le désert » silencieux du premier temps, qui donne ce groove si particulier au One drop, lancinant et très en arrière » laisse sa place à une attaque de la mesure plus franche et modifiera le jeu de la basse, qui évoluera vers des bass lines plus rock mais toujours avec la profondeur des graves et parfois moins mélodiques, le skank restant stable sur les 2 et 4 de la mesure. Le jeu de caisse claire évolue aussi, d’un rimshot joué en même temps que la grosse caisse sur le trois One drop à une frappe plus sèche sur la peau toujours sur le troisième temps mais avec la grosse caisse sur le premier temps dans le Reggae Rock, donnant ainsi une dynamique et un son plus nouveauté stylistique contribuera à sortir le Reggae du cliché musique lente, pour fumeur de Ganga » et sera plus apprécié des fans de Rock, en Europe et aux États-Unis notamment, même si le message Rasta, internationalisé depuis le succès de Bob Marley dans les 70’s reste toujours aussi présent malgré cette évolution artistes comme Gregory Isaacs, Mikael Rose chanteur de Black Uhuru,, Burning Spear Winston Rodney de son vrai nom seront, autant que Bob, les représentants du message Rasta inspiré de Marcus style né dans les années 70’s et dont l’apogée se situe dans las années 80’s est encore très répandu aujourd’hui, comme le One drop, dans le Reggae actuel ,le New Roots », au son plus digital mais aux riddims issus du reggae 70’s 80’s mais aussi dans l’Afro Reggae Alpha Blondy, Tiken jah Fakoly, le Reggae Anglais Aswad, Steel Pulse, Misty in Roots, pour la plupart fils dimmigrés Jamaïcains en Angleterre ou le Reggae européen Gentleman en Allemagne, K2R Riddim ou Faya Dub en FranceLe batteur le plus influent du style Reggae Rock et de son développement le Rockers », que nous verrons ensuite est sans aucun doute Lowell Sly » Dunbar, qui constitua avec le bassiste Robbie Shakespeare le fameux duo Sly and robbie », plus grosse section rythmique du reggae moderne avec les frères Aston Family man »et Carlton Barrett, section rythmique des Wailers de Bob eux deux, Sly et Robbie cumule plus de 1000 sessions de studio, dont la plupart enregistrés pour des artistes Jamaïcains, mais aussi pour des artistes internationaux comme Manu Dibango, Grace Jones ou encore en France Serge Gainsbourg les deux fameux albums reggae de Gainsbarre aux armes etc. » et mauvaise nouvelles des étoiles » sont produits, joués et portés littéralement par la section rythmique jamaïcaine, drivé par Sly et - Le REGGAE ROCKERS» Toujours sous l’impulsion de Sly Dunbar, à qui on demande un jour en studio de trouver un pattern de batterie qui se danse tout seul, celui-ci puise dans ses écoutes de jeunesse au son de la Motown des débuts et du funk des 70’s, avec ce groove si particulier de 4 coups de grosse caisse sur les 4 temps de la Disco puis, plus tard, les musiques électroniques House, Dance etc.. n’hésitèrent pas non plus à abuser de cette machine à danser » que constituent ces 4 noires marquées à la grosse caisse.. Les musiques caribéennes et africaines modernes zouk antillais, compas haitien, soukouss congolais, makossa camerounaise utilisent évidemment aussi beaucoup ce pattern simple et efficace, entrainant irrésistiblement à la danse..Ce principe n’était pas en soi inédit puisque dès les années 30 les big band swing comme ceux de Chick Webb ou Jimmy Lunceford proposaient une déclinaison ternaire du four on the beat » pour faire guincher les foules..Sly Dunbar applique alors cette pulse derrière le skank reggae au son medium/aigu et la basse qui coupe les aigus et gonfle les graves des est immédiatement efficace, donnant au one drop initial une pulsation plus mordante, qui pousse la musique vers l’avant et sors le reggae de son cliché musique à deux de tension qu’on écoute en fumant un spliff», cher a ses détracteurs. Il marque, comme avec le Reggae rock, d’abord le troisième temps avec le rimshot, puis carrément sur la peau, pour dynamiser encore plus l’effet. Le charley, quant à lui, décline toujours les innombrables possibilités du One appellation de Rockers » trouve en grande partie son origine dans cette pulse très affirmée au son très rockAvec le Reggae Rock et le Rockers, la musique Jamaïcaine prépare l’arrivée des années 90’s et une nouvelle façon de scander les paroles du message Rasta le raggamuffin. De nouveaux artistes comme U Roy, Charlie Chaplin ou Macka B vont poser dès le début des années 80’s les bases d’un nouveau visage de la musique Yardie, qui va amener la transition avec le Dancehall des années 90-2000, au son plus électronique et ses combinaisons avec des rappeurs, marquant aussi le retour, après plusieurs décennies d’influence américaine, à une identité musicale plus majeurs Reggae Rock et Rockers Black Uhuru, Sly and Robbie label Taxi, Gregory Isaac, Dennis Brown, Israël Vibration, Burning Spear, The Roots Radics backing band with Style Scott dms, Flabba Holt bass, Johnny Clarke, Horace Andy, Don Carlos… III - L’ERE DU DIGITAL ET LES DEVELLOPEMENTS MODERNES A - LE RAGGA 80’s - 90’s Après la mort de Bob Marley en mai 1981 des suites d’un cancer géneralisé né d’une infection à un orteil non soignée, suite à une blessure après un match de football la fin des années 80 sera marqué par une évolution musicale qui concernera cette fois le chant et la manière dont il se pose » sur la musique le Raggamuffin, appelé plus tard style vocal nouveau se base sur un principe simple le chant perd de sa liberté mélodique et se concentre sur une note de l’accord de tonique le plus souvent la fondamentale ou la tierce avec quelques variations de notes en fin de phrases. Le style vocal se caractérise alors par un débit rythmique linéaire, en croches binaires, sur un ton assez monocorde. Certains artistes vocaux, peu regardant sur la musique, chante carrément faux un ton au dessus de l’accompagnement! sans que cela ne le gène le moins du monde.. Mais c’est une des marque de fabrique du ragga old school …Même si Certains sonnent très juste! Le chanteur », qui prendra l’appellation de DJ dans ce nouveau style vocal ,contrairement au Rap naissant à la même époque aux Etats-Unis, ou le DJ est celui qui mixe la musique à partir de disques vinyles, prend la place du chanteur mélodique des décennies précédentes, marquées vocalement par la Soul , le Doo Woop, le Blues le Rythm’n Blues, la Funk..Ce débit vocal nouveau on entendra aussi l’appellation Toaster est intimement lié au flow » du Rap américain naissant dans les années 80’s avec Grandmaster Flash et autres Africa Bambatta, initié par le flow groove des Last Poets, comme dans ses joutes vocales de rues des les années 70’s, où les jeunes populations noires urbaines créent au quotidien ce mode d’expression et de communication..Il est important de noter ici en rendant à César ce qui est à César que le principe du mix de deux disques par un DJ le Selecta » , sélecteur en Jamaïque a été amené aux Etats Unis par Kool Herc, musicien Jamaïcain immigré dans le Bronx à New York l’immigration Yardie est assez massive dans les quartiers du Bronx et de Brooklyn dès les années 70 qui apportera cette technique du mix utilisé depuis plusieurs années en JA avec les Sound Systems et qui sera utilisé ensuite par les premiers DJ américains, Grandmaster Flash en continuité d’influence et d’échanges avec le grand frère américain se manifestera plus tard dans les années 2000 avec des combinaisons » duos entre rappeurs américains et toasters jamaïcains..Les premiers grands artistes du Ragga Charlie Chaplin, U Roy, Macka B commenceront à toaster dans les Sounds Systems, en posant » sur des vinyls que les selectas envoient aux foules. Le style se développant, certains vont continuer en live et en studio avec des backing band issus de la période Reggae Rock des années 80’s, comme les Roots Radics par exemple, qui ne change pas d’un iota leur tourneries » dans un premier temps, proposant ainsi un tapis sonore sur lequel va se poser tout naturellement le débit du premiers enregistrement de Charlie Chaplin ou du U roy, entre autres, sont assez révélateurs de cette transition entre le reggae des années 70’s - 80’s orchestration et le Dancehall des années 90’s- 2000 flow Ragga hip hop. Les textes du Ragga sont partagés, selon les artistes, entre le message Rasta hérité de Bob et des 12 tribus d’Israel et des lyrics plus légères voire carrément sexuelles.. Un retour à la tradition grivoise et populaire du texte olé olé, déjà présent dans le Mento .. Le Slackness» , nom donné à ce style textuel parfois à la limite de la pornographie, fera fureur auprès de la jeunesse jamaïcaine et des artistes comme Yellowman, Macka B, ou Shabba Ranks en seront les plus célèbres représentants, le style vocal devenant plus véhément, agressif diront certains, plus véloce, à tel point qu’on parlera de fat style » ou de hardcore style ».Artistes majeurs U roy, Charlie Chaplin, U Brown, Macka B, Yellowman, Shabba Ranks B - LE DANCEHALL 90’s- à aujourdui Les années 90 se profilant, l’évolution technique des studios et l’influence du rap américain et du RnB de Mary J Blige ou Janet Jackson vont transformer petit à petit les patterns reggae rock ou one drop sur lesquels se posaient les premiers toasters en instrumentaux basés sur des programmations électroniques, annonçant l’ère du Dancehall, même si certains artistes de transition, comme Buju Banton, Capleton ou Sizzla, ou encore Antony B continuerons à travailler avec des musiciens, notamment sur niveau musical proprement dit, le Dancehall va marquer une étape importante dans l’évolution de la musique Yardie à l’aube des années 90 le retour aux canons rythmiques caribéens, basés sur le fameux tresillo de la clave 3/2, qu’on trouvait à l’origine dans le Mento, redonnant à la musique jamaïcaine sa couleur originelle, à savoir celle d’une musique plus directement liée aux patterns africains, retrouvant ainsi sont identité caribéenne..Le terme même de Dancehall » fait référence à un lieu où l’on vient danser en général en extérieur littéralement une piste de danse, une tradition de la musique jamaïquaine finalement où les premiers Dancehall voient le jour a la fin des années 40’s puis avec le ska et le rock steady.. Un lieu de plaisir, de danse et de drague..Il est ainsi logique que ce style ai d’abord beaucoup plus de succès en Jamaïque ou dans les iles voisines , en Guadeloupe et Martinique par exemple Lord Kossity, Admiral T qu’en Europe ou aux Etats-Unis, où le Roots » Ska, Rock steady, One drop, Rockers maintient un succès constant, une manne financière et artistique pour les artistes vieillissant de l’Age d’Or selon les conservateurs encore vivant Alton Ellis, Burning Spear, Max Romeo, Big Youth, Horace Andy, Israël Vibration, Twinkle Brothers et bien d’autres rastas dont la musicalité est encore bien vivante, malgré les années…Le pattern de base du Dancehall est donc basé sur le fameux tresillo et prendra un nom plus actuel que la clave. On parle du riddim bam bam » entre autres pour exprimer cette clave, de manière plus énergique, par la basse, la grosse caisse voire la caisse claire du batteur.. Parfois pour faire monter l’intensité ,au signe du DJ Faya!! fire, feu !»en patois jamaïquainqui dirige l’orchestre quand il y’en a un, les accords de guitares et de claviers joueront le bam bam Dancehall.. On rejoint la le Fat style » inauguré par Yellowman ou Shabba Ranks dans les années 80’s et perpétué par Elephant Man, Antony B, Sizzla, Capleton, Mr Vegas, Buju Banton… Les clashs » entre DJ , entouré de leur crew bande de pote, gardes du corps, roadies.. deviennent alors courants, chacun devant tuer » l’autre musicalement, certains clash finissant dans une violence extrême, les armes feu étant répandu de la même manière qu’aux clave du Dancehall peut être jouée avec différentes divisions deux triolets de croches sur les deux premières noires pointées par exemple.. Elle alterne parfois avec des riddims plus Roots One drop, Reggae Rock au sein d’un même morceau, mais la boucle est bouclée et la musique jamaïcaine, après plusieurs décennies d’influence américaine dans la musique d’accompagnement du moins, où la syncope caribéenne avait disparu pour assoir » le contretemps les Skas ,Rocksteady ou le temps Reggae, se retrouve dans une musique plus conforme à ses origines géographiques et point de vue textuel, le Dancehall comme dans le Ragga originel se partage entre message Rasta toujours présent et textes slackness », à forte connotation sexuelle, mais aussi parfois dans les versions extrêmes, misogyne, homophobe ou même carrément raciste à l’encontre des blancs dans le mouvement Rasta des Bobo Ashanti notamment en opposition au message de fraternité et d’universalité de la branche des 12 tribus d’Israël », répandu dans le monde entier par Bob est à noter que certains spécialistes », aficionados du Roots 70’S - 80’s, semble t il connaisseurs profonds du Reggae et de son Histoire, ont violemment critiqué ce nouveau style, une musique selon eux qui aurait vendu son âme au diable et ne serait plus jamaïcaine! Alors que c’est exactement le contraire, la Jamaïque revenant par le Dancehall à une expression totalement caribéenne, dans la musique, les textes, l’attitude..Artistes majeurs Antony B, Sizzla, Capleton, Beenie Man, Mr Vegas, Elephant Man, Buju Banton, Sean Paul, Shaggie, Ninja Man, Bounty - LE NEW ROOTS 2000 à aujourd’hui Le succès du Dancehall dans la Caraïbe va repousser le Roots en Europe et aux States, dans les années 90 et aura pour conséquence la naissance de nombreux groupes l’Angleterre restant à part, l’immigration jamaïcaine y étant présente depuis les années 70 revisitant cette musique née en Jamaïque mais en y appliquant leur propre expérience, issue d’une réalité de vie différente, mettant en évidence l’aspect dorénavant universel des musiques groupe comme Groundation dont certains musiciens sont issus d’écoles de jazz aux Etats Unis propose une vision nouvelle tout en faisant constamment référence à la philosophie Rasta et à l’Ecologie, au reggae des années 70’s, dans laquelle la section rythmique, habituellement figée sur le même pattern constitué de variations laissant l’aspect mélodique et improvisé aux chant et vents ,va intéragir avec le soliste, comme dans le jazz et les musiques plus Europe, l’artiste allemand Gentleman va créer son propre univers à partir d’une réalité sociale, économique et culturelle très différente de la Jamaïque, même si les voyages en JA pour ces artistes sont vécus comme des sources d’inspiration France les Neg’ Marrons, n’hésiterons pas non plus à faire des échanges Sarcelles - Kingston, employant au passage la crème des zicos Jamaïquains, dont Sly et Robbie par exemple, producteurs de leur troisième album…D’autres groupe Français tels K2R Riddim, Mister Gang entre autre ou des artistes d’origine caribéenne tels Tonton David, Nuttea, Sael, Yannis Odua, sauront trouver leur voie JA, dès les années 2000 , des groupes comme Morgan Heritage, ou des artistes tels Luciano, Jah Mason, Junior Kelly ou Chezidek vont eux aussi proposer une version plus moderne, à mi chemin entre le Roots des années 70’s, avec une prédominance du one drop dans le choix des riddims, et du Dancehall, dans le choix des sons digitaux, c’est-à-dire obtenu avec des programmations électroniques et la retour au Roots avec une production plus actuelle va confirmer le statut international de la Musique Jamaïquaine, démontrant une nouvelle fois sa formidable capacité d’assimilation et d’adaptation, tout en gardant son identité propre, ce son si jamaïcain », reconnaissable entre dans un monde musical de plus en plus banalisé, où les enjeux commerciaux passe bien souvent avant les choix artistiques, la musique née en Jamaïque dans les années 50s a su évoluer, au fil de son Histoire, entre tradition et modernité, influences variées, de l’Afrique à la Caraïbe en passant par le Tonton d’America » comme dirait Tiken Jah Fakoly, chanteur ivoirien. La Musique Yardie suit aujourd’hui son chemin propre et continue d’influencer l’ensemble des musiques issus de la diaspora Africaine, et toutes les autres! Pour notre plus grand Big up Cri d'enthousiasme poussé par le public ou l'animateur d'une soirée pour manifester sa joie à l'écoute d'un morceau. Sert aussi à remercier quelqu'un. Il est maintenant communément employé dans le hall terme controversé qui dans sa traduction littérale, désigne une salle ou l'on dance l'équivalent du dance Floor ruled by our friend Morp!. Le terme dance hall a toujours été employé en Jamaïque pour désigner le style le plus populaire du moment dans les soirées. Ce terme en est venu à caractériser un style musical plus particulier aussi appelé ragga que l'on oppose au crasher titre d'une chanson d'Alton Ellis sur Studio 1, un dance crasher est un homme de main qui s'arrage pour gâcher les soirées des concurrents, par exemple en créant des bagarres... comme on en trouve tant dans nos parties reggaes ou non. Ainsi dans les années 60, losque le producteur Duke Reid donnait une soirée, son rival Coxone y envoyait des dance crashers afin de discréditer cet adversaire. depuis, ce terme est tombé dans la pour nous, un deejay est un type qui passe des disques. En Jamaïque, c'est l'animateur qui parle sur la musique pour mettre l'ambiance. Très tôt présents, ils sont cantonnés à un service minimum jusqu'à ce que le producteur Duke Reid décide d'enregistrer son meilleur animateur sur vinyle U Roy. J'ai pas pris ca au sérieux, confie-t-il. Au début, c'était plus un délire. ses deux premiers titres deviennent coup sur coup numéro un en 70. Un nouveau style était né, qui allait concurrencer les chanteurs jusqu'à les reléguer au second 45 L'importance des deejays devient si importante au début des 70's, que les producteurs ont finin par sortir des maxis 45 tours où le chanteur est aussitôt suivi d'un deejay, sur la même face et sur le même riddim! Ce conditionnement musical est appelé un Disco 45. Lorsu'il n'y a pas de deejay, et que seule la version instrumentale suit la version chantée, on appelle cela un plate Morceau unique d'un artiste généralement commandé par un sound system. La plupart des dub plates sont des chansons connues dont on se contente de changer le texte pour glorifier le sound system qui paye pour ce morceau. Elles sont enregistrés sur des rythmiques déjà toute faites en un temps record. Si les paroles sont entièrement originales ou qu'un chanteur fait exceptionnellement le deejay par exemple cela devient une spécial. car seul un sound au monde peut jouer ce fi dub Dans les soirées ou deux sounds systems s'affrontent à coups de disques - cela s'appelle un sound clash- le dub fi dub est la dernière étape de la confrontation. A ce moment là, les deux adversaires passent une chanson chacun leur tour! généralement, c'est là qu'ils sortent leurs meilleures dub plates. On est alors au petit matin et le clash atteint son paroxysme. les rares K7 pirates qui portent la mention dub fi dub sont généralement superbes! A la fin de cette étape, le public décide quel sound a été le plus convaincant. L'autre est enterré le salute L'enthousiasme déclenché par la musique par certains admirateurs du ghetto était, auparavant, manifesté au travers du bris de bouteilles sur le sol. Pour faire plus de bruit encore, les truands du ghetto ont fini par tirer des coups de feu en l'air lorsque leur chanson favorite était jouée!Gun tune Souvent décriées comme étant responsables de la montée en puissance de la violence, les gun tunes sont les morceaux qui glorifient les armes à feu et les prouesses crapuleuses de leurs a sound Bwoy Le lexique des sound system est décidément guerrier. Il s'agit de "tuer" son adversaire. Kill a sound bwoy est un cliché du reggae que l'on entend surtout dans les dub plates. Un sound bwoy est un type qui bosse dans les sounds. Le mot bwoy visee à ridiculiser. L'acte de tuer est évidemment du second degré il n'est que Déformation du mot anglais rythm, un riddim est une rythmique tellement reprise qu'elle est devenue classique. Ainsi peut-on constituer des séries sur le même riddim. 15 chanteurs sur la même Désigne celui que l'on considère chez nous comme un Style musical aux paroles centrées sur le sexe et les exploits des jeunes du ghetto. Parfois vulgaire, mais souvent décalé et over Décrit l'acte qui consiste à parler par dessus un morceau qui est en train de passer. Des interjections courtes comme Yeah Yeah Yeah! qui donneront naissance en 1970 au deejay Avant, confie le producteur Bunny Lee, la face B d'un 45 tours, on appelait ca la Part 2. Et puis un jou, au studio de Duke Reid, U Roy enregistrait. Il a dit comme ça "Yeah, ceci est une autre version!" J'ai dit à Duke "t'as entendu comment il a appelé ça?" C'est venu de là. Depuis, la version est toujours la face B des 45 tours, et offre généralement la version instrumentale de la face A. Un espace qui est rapidement devenu un terrin d'essai pour les ingénieurs du son qui finiront par inventer.... le Dub!Wheel up ou Pull Up Lorsqu'un morceau déclenche l'hystérie de la foule dès les premières notes, on l'arrête pour le remettre au début en criant "Wheel Up!" littéralement "rembobine!". Le deejay qui anime s'adresse souvent à son selecta à ce moment là "Wheel Up Selecta!" Une pratique devenue courante jusque dans les mouvement Rastafari A la fois religion, philosophie, mode de vie et contre-culture, le mouvement Rastafari n’est pas une doctrine figé. Issue initialement d’une relecture des écrits de la bible, le rastafarisme se décline en de nombreuses communautés et courant de pensé comme les Nyabinghi, Les Bongo Mens, les Nya Mens, les douzes tribus D’israel, Les Bobo Ashanti etc C’est un courant polymorphe, sans doctrine théologique précise, les croyances fluctuant en fonction des individus ou des groupes. Mais c’est avant tout une spiritualité personnelle, basé sur la nécessité que chacun doit prendre son destin en main pour pouvoir progresser en tant qu’être humain, et lutter intérieurement ou extérieurement pour l’Unité et la fraternité entre les hommes, quelques soit la race, la religion ou la culture. Extrait de Introduction au rastafarisme de Boris Lutanie » Le courant rastafarisme est née d’un faisceau d’indice convergent une prophétie de Marcus Garvey et le couronnement d’Hailé Sélassié interprété à l’aune d’une lecture selective de la Bible. Marcus Garvey Introduction au rastafarisme de Boris Lutanie » Le courant rastafarisme est née d’un faisceau d’indice convergent une prophétie de Marcus Garvey et le et le couronnement d’Hailé Sélassié interprété à l’aune d’une lecture selective de la en Jamaïque en 1887 et descendant des Négres Marrons » escalves insurgé ou fugitif, il travaille très tôt dans le domaine de l’imprimerie en entreprend des 1907 des activités de Leader Syndical. Il se tourne vers le journalisme et voyage au Panama, costa Rica, Angleterre. Lors de ce dernier voyage, il approfondie sa philosophie Afro-centriste, pronant la réappropriation de la culture des ancêtres. De retour en Jamaïque, il fonde l’UNIA, Universal Negro Improvement Association l’association universelle pour le progré des noirs. Il déplace le siège à New York et rallie à sa cause nombres de personnalité de Harlem, d’organisation et d’église Afro-chrétienne. Pour Garvey, il faut de toute urgence que le peuple noir prennent sa déstinée en main, quitte à passer par une séparation raciale. Nous sommes issue d’un peuple qui a trop souffert. Nous sommes issue d’un peuple déterminé à ne plus souffrir » Le radicalisme de ses thèses et son charisme suscitent beaucoup d’éspoir. Celui que l’on nomme le Moïse noir établie en parrallèle entre l’afrique colonisé et la situation désastreuse des noir américain. Il prone L’Afrique aux Africains », là où ses rivaux pronent l’assimilation. Il met en avant le glorieux passé de l’afrique précoloniale et particulièrement l’empire d’ethiopie, berceau de l’humanité, et opére le passage entre l’ethiopisme religieux et la revendication nationaliste. IL restitue du même coup la fiérté raciale de la diaspora africaine. IL prônent un retour en afrique comme un rapatriement spirituel. Il est l’un des précurseur du courant Pan africain, et Malcom X, les black panthers ou le mouvement Black Power s’en réclameront plus est considéré par de nombreux rastas comme le prophéte, celui qui annonca la venu de l’Empereur Hailé Sélassié. Il aurait prononcé en 1916 les paroles suivantes Regardez vers l’afrique un noir sera couronné. Ilsera le redempteur » La jamaïque, colonie Anglo-saxonne, est alors dans une situation économique catastrophique et la pauvreté touche 95% de la population. La bible est un des seuls livres dont le peuple à accés, et le détournement de la religion officielle doit se concevoir aussi comme un acte anti-colonialiste. L’annonce d’un chef redempteur suscite donc beaucoup d’espoir parmis la Ethiopie, le prince ras tafari est couronnée roinegus puis empereur en 1930, héritant du titre Roi des rois, Seigneur des seigneurs, Lion conquérant de la tribu de Juda, élu de Dieu, lumiére de ce monde, défenseur de la foi. » Plusieurs personnes, disciple plus ou moins proche du mouvement Garveyiste comme Leonard Howell voient dans cet évennement la réalisation de la prophétie de Marcus Garvey. Et je pleurais beaucoup de ce que personne ne fût trouvé digne d’ouvrir le Livre ni de le regarder. Et l’un des veillards me dit Ne pleure point ;voici le lion de la tribu de Juda, il a le pouvoir d’ouvrir le Livre et ses sept sceaux. » Cet extrait de l’Apocalypse 4 à 6 corroborerait l’accomplissement de la prophétie et Hailé Sélassié devient alors le Christ noir. Marcus Garvey manieste pourtant son anthipathie vis à vie d’Hailé Sélassié et dénonce le nombre de cultes revivaliste qui rendent notre peuplent fou », sans aucun retentissement. Leonard Howell serait en effet le premier à avoir prêché la divinité d’Hailé Sélassié. Né en Jamaïque en 1898, il quittera le pays pour voyager au Panama puis comme cuisinier dans l’armée Américaine. Il adhére à l’UNIA en 1918, mais se verra exclu socialement pour s’être livré à des actes de sorcellerie. De retour en Jamaïque, il est arrêté et fait deux ans de prison car il exhortait le public à renverser le pouvoir anticolonial par tous les moyens. La police le maintient dans sa geole puis le transfert à l’hopital psychiatrique comme de nombreux rasta de l’époque. A sa sortie, il fonde l’Ethiopian Salvation Society et s’installe avec ses disciple dans les collines. La communauté du Pinacle » compte plusieurs centaines de rasta en autogestion. Ce retour à la nature correspond à la recherche d’africanité. Ils font aussi pousser du canabis, qu’il utilise lors des grounations, des cérémonies rythmé par les percusisons rastas Nyabingi. Cette usage pendant les meditation permettrait l’accés au Divin. C’est aussi le moyen de se défaire d’un conditionnement idéologique et social, imposé par Babylone. L’alimentation I-tal est aussi importante. Mais ce ne sont pas des obligations, la rasta n’obéissant qu’à lui-même. Les Dreadlocks sont aussi au début un signe d’appartenance au mouvement rasta. Elles donnent un aspect effrayant » dans un pays où la plupart des noirs s’efforcent d’occidentaliser leurs coiffure. C’est un signe de non appartenance au systéme Babylonien. Ils rejettent aussi tous conformisme vestimentaire et leurs apparence hirsute et déguenillé suscite encore une fois la peur. Il est dit aussi dans la bible que Aussi longtemps qu’il sera consacré par son vœu, le rasoir ne passera pas sa tête ; jusqu’à ce que soit écoulé le temps par lequel il s’est voué à Dieu, il sera consacré et laissera croître librement sa chevelure.» Nombres, VI,5. Leurs mode de vie dissident et fortement réprimé par le gouvernement. En 1941, Leonard Howell est encore une fois arrêté. A sa sortie de prison, il radicalise encore plus le mouvement et s’entour de chien de garde et de forterresse ». Mais en 1954, la comunauté du Pinacle est encore une fois attaqué et sur les deux milles rastas présent, la moitié est emprisonnée. L’autre moitié par vers les ghettos de Kingston, continuant de répandre son Rasta 1492 Découverte de la Jamaïque par Christophe Colomb. Ethnocide des indiens Arawaks et importation massive d’esclave africain. 1665 La Jamaïque passe sous le Joug Anglais. 1834 Abollition de l’esclavage 1838 abolition devient effective 1887 naissance de Marcus Garvey. 1892 Naissance du ras tafari Makonnen 1896 défaite des Italiens face à l’armée de l’empereur éthiopien Ménélik II 1898 Naissance de Léonard Percival Howell 1914 Marcus garvey fonde l’UNIA Universal Negro Improvement Association 1922 on estime à 6 millions le nombre de personnes adhérente à l’UNIA 1925 jugement et incarcération de Marcus Garvey pour Fraude Fiscale. 1928 La Rastafari est intronisé Negus Roi 1930 le Ras Tafari est couronné empereur Hailé Sélassié Ier, Rois des rois, Lions conquérant de la tribu de Juda. 1930 Eclosion du mouvement Rastafari en jamaïque 1934 arrestation de Howell et de son bras droit Hinds jugement expéditif et incarcération. 1935 invasion de l’éthiopie par l’armée de Mussolini 1940 Howell fonde l’Ethiopian Salvation Society 1940 mort de Marcus Garvey à Londres 1941 arrestation d’Howell 1941 Libération de l’ethiopie 1954 fin de la communauté rasta du Pinacle arrestation des membres. 1955 l’Empereur accorde une concession territoriale à la diaspora noire Shashamane 1961 délégation de rasta et d’officiels du gouvernenment Jamaïquain en visite en Ethiopie 1961 ras Sam brown se présente aux élèctions Black Man’s Party 1962 Indépendance de la Jamaïque 1965 délégation de rastas en éthiopie en vue d’étudier les possibilités d’un rapatriement. 1966 Grounation day » visite de Hailé Sélassié Ier à la Jamaïque 1966 destruction du ghetto Black O’Wall quartier où resident plusieurs communautés rastas celle de Ras Sam brown et de Prince Emmanuel, répréssion policière. 1968 apparition d’un nouveau groupe de rasta les douzes Tribus d’Istraël sous la tutelle spirituelle du prophète Gad Marley se joindra à eux en 1969 1975 mort de l’empereur. »Jah can’t die ! » 1981 mort de Leonard P. Howell 1981 mort de Bob Marley 1992 fête rasta pour le centenaire de la naissance du ras Tafari 1996 le Conseil économique et social des Nations unies reconnait l’International Rastafarian Development Society comme une organisation non gouvernementale. Lexique Rasta Babylon le système politico-économique à l’occidental. Le gouvernement, la police, bref toute forme de répression et d’autorité institutionnelle. Dada Wa paix et amour en amharique langue éthiopienne formule traduisant le message rastafarien peace, love & unity ». Dreadlocks nattes non tressées qui rappelle la crinière léonine. Ganja herbe, d’autres termes la désigne Wisdom Weed, Kaya, Kali, sensie, holy herb… Grounation réunion où les rastas chantent, récitent des passages de la bible, dansent, jouent des percussions nyabinghi… I lettre numérale très largement utilisée dans le langage rasta, par suppression de la première lettre d’un mot et substitution par la lettre-chiffre I. Ce phénomène de préfixation confère une dimension sacrée aux mots. Ible la bible. I-Dren enfants rastas ou frères ». I & I Je & Je. Expression pouvant signifier Je, Nous, On. Le dédoublement pronominal marque l’attachement à dieu. De fait, l’essence de Jah devient immanente à Je ». Inity Unité. Irie se sentir bien sous l’effet de l’herbe. Ites salutation rasta. Jah Le dieu des rastas. Contraction de Jahvé ou Jehova. King roi, les rastas se nomment parfois ainsi. Negus roi en éthiopien. Nyamen guerriers africains luttant contre la domination coloniale. Certains rastas s’en réclament. Nyabinghi mot polysémique. A l’origine, il s’agit d’une société secrète africaine ayant mené des combats contre les colons. Ce terme signifie également Mort aux oppresseurs blancs et à leurs alliés noirs ». Par la suite, nom de la musique rasta composée de différentes percussions issues des tambourinaires Burru. En dernier lieu, Nyabinghi est un ordre religieux rasta des Caraïbes. Prince, Princess enfant rasta. Queen femme rasta. Ras Tafari en Ethiopien Ras » correspond à tête » et se retrouve comme titre honorifique chez les seigneurs féodaux. Tafari » celui qui inspire la crainte. Nom d’Haile Selassié avant son couronnement impérial. Satta Amassa Gana en Amharique, louons et prions ». Sistren sœurs. Wolf Faux rasta. Individu arborant des locks sans adhérer à la philosophie rasta. Zion le paradis terrestre, l’Afrique, l’Ethiopie.

. 89 450 363 376 177 255 256 90

quand on est musicien on est jamaicain