Jene sais pas ce que tu feras. I don't know what you plan to do when they let you go. Je ne sais pas ce que tu feras de ces 5 millions de wons mais laisse-moi te rembourser. Wait. I don't
4 participantsAuteurMessagePescaroloLe CentenaireNombre de messages 124Date d'inscription 15/02/2006Sujet Je ne serai pas la Mer 15 Fév - 1652 Je ne serai pas du 16 au 20 février car mes parents s'en vont a Venise et je vais dormir 3 jour et demi chez ma grand-mere de 75 ans vielle mais parle normalement comme nous les jeunes et j'en profite aussi pour dire que je ne serai pas la du 6 au 10 mars car je part en Classe Découverte avec ma classe a Etrota avec l'aiguille creuse,le repere d'Arsene LupinVoila ! baalAdministrateur Nombre de messages 18665Age 34Localisation -> derriÚre toi! BOUHDate d'inscription 07/11/2004Sujet Re Je ne serai pas la Mer 15 Fév - 1701 ah bah c'est bien tu lui tiendra compagnie comme sa Etrota c'est super beau!! _________________ PescaroloLe CentenaireNombre de messages 124Date d'inscription 15/02/2006Sujet Re Je ne serai pas la Jeu 16 Fév - 242 Oui enfin,je ne sais pas et ma grand-mere est tres gentille elle me donne toujours 10⏠quand je vais chez elle Jny€ DelireurFoufou € Nombre de messages 3327Age 32Localisation La bas , la bas .... mé cours ... ah ah jté bien eu jsui ici !! lolDate d'inscription 20/12/2005Sujet Re Je ne serai pas la Jeu 16 Fév - 323 Ben vasy tout les jours !!! _________________ PescaroloLe CentenaireNombre de messages 124Date d'inscription 15/02/2006Sujet Re Je ne serai pas la Mar 21 Fév - 1440 Lol et je suis revenue hier mais je ne suis pas venu sur Delirrom baalAdministrateur Nombre de messages 18665Age 34Localisation -> derriÚre toi! BOUHDate d'inscription 07/11/2004Sujet Re Je ne serai pas la Mar 21 Fév - 1749 Alors c'était bien? _________________ PescaroloLe CentenaireNombre de messages 124Date d'inscription 15/02/2006Sujet Re Je ne serai pas la Mar 21 Fév - 2109 Tellement bien que je n'ai meme pa pensé a Deliroom ! je suis mécahnt hein ? Jny€ DelireurFoufou € Nombre de messages 3327Age 32Localisation La bas , la bas .... mé cours ... ah ah jté bien eu jsui ici !! lolDate d'inscription 20/12/2005Sujet Re Je ne serai pas la Mar 21 Fév - 2231 oui tres ! lol_________________ ALAIN 59€ delireur Master's € Nombre de messages 5656Age 70Localisation st amand les eaux 59Date d'inscription 25/07/2005Sujet lol Mer 22 Fév - 1129 Pescarolo a écrit Oui enfin,je ne sais pas et ma grand-mere est tres gentille elle me donne toujours 10⏠quand je vais chez elle radine la grand-mere,moi je donne 30⏠j' rigole,c le geste qui compte,chacun fait selon c moyens c dejà bien _________________ salut Invité à bientÎt sur le forum La vie est une merde et on en mange un morceau tous les jour Contenu sponsoriséSujet Re Je ne serai pas la Je ne serai pas la
, « Je ne parle pas trĂšs bien anglais. » Nâutilisez plus ces formulations nĂ©gatives, câest du sabotage ! Elles vous dĂ©valorisent, et oublient de mentionner tous les efforts que vous avez faits, et que vous pouvez faire : « Je nâai pas fini ce que tu mâas demandĂ©. » => « Jâai rĂ©alisĂ© 95% de ce que tu mâas demandĂ©.
Par avec AFPPubliĂ© le 23/08/2022 Ă 9h25 Depuis une vingtaine dâannĂ©es, les pouvoirs publics ont certes commencĂ© Ă crĂ©er des structures spĂ©cialisĂ©es pour les adultes handicapĂ©s vieillissants, mais lâoffre reste largement infĂ©rieure Ils se sont occupĂ©s toute leur vie de leur enfant handicapĂ©, mais sont dĂ©sormais ĂągĂ©s et Ă©puisĂ©s pour des milliers de seniors, le manque de places dans les structures spĂ©cialisĂ©es pour personnes handicapĂ©es adultes pose lâangoissante question de lâ aprĂšs ». FrĂ©dĂ©ric et moi, on se dĂ©brouille encore bien. Mais il a 51 ans, jâen ai 76, et un jour il y aura un point final Ă notre histoire », observe Françoise Grandvalet, dont le fils a subi les lourdes sĂ©quelles dâun accident dâanesthĂ©sie Ă lâĂąge de cinq ans. Quand je ne serai plus lĂ ? Je ne sais pas. Pour le moment, il y a trĂšs peu dâendroits pour lui », ajoute la septuagĂ©naire. Avec lâaugmentation de lâespĂ©rance de vie, de plus en plus de personnes handicapĂ©es atteignent 60 ou 70 ans, et câest tant mieux », explique Luc Gateau, le prĂ©sident de lâUnapei, lâune des principales associations de familles dans le domaine du handicap intellectuel ou cognitif. Mais on manque cruellement » de places en Ă©tablissements pour les prendre en charge, ce qui gĂ©nĂšre beaucoup dâinquiĂ©tude pour les parents, souligne ce responsable. Quand vous ne serez plus là »Depuis une vingtaine dâannĂ©es, les pouvoirs publics ont certes commencĂ© Ă crĂ©er des structures spĂ©cialisĂ©es pour les adultes handicapĂ©s vieillissants, parfois sous la forme de sections dĂ©diĂ©es dans des maisons de retraite. Mais lâoffre reste largement infĂ©rieure Ă la demande, explique la sociologue Muriel Delporte. Si bien que de nombreuses personnes concernĂ©es sont contraintes de partir, dĂšs la soixantaine, dans un Ehpad, oĂč la prise en charge nâest pas adaptĂ©e Ă leur problĂšme sera encore plus aigu dans quelques annĂ©es, car les effets du vieillissement vont se cumuler avec ceux du handicap », note Muriel Delporte, qui recommande d' anticiper les besoins », pour Ă©viter dâavoir Ă chercher une solution en urgence au moment du dĂ©cĂšs des VendĂ©e, lâassociation Handi-Espoir accueille depuis 15 ans dans un mĂȘme Ă©tablissement des personnes handicapĂ©es et leurs parents ĂągĂ©s, qui peuvent y finir leur vie. Nous disons aux familles + quand vous ne serez plus lĂ , nous, on sera lĂ + », rĂ©sume Emmanuel Bonneau, le directeur gĂ©nĂ©ral de frĂšres et sĆursQuand les parents ne peuvent plus sâoccuper de leurs enfants, la solution pĂ©renne incombe parfois aux frĂšres et sĆurs, contraints de prendre le relais aprĂšs le dĂ©cĂšs des Maryse, 65 ans, qui a quatre frĂšres et sĆurs. Le plus jeune, Jean-Luc, 63 ans, atteint dâun retard mental, vit pour lâheure dans un foyer dâaccueil ». Il y perdra sa place lorsquâil cessera de travailler dans un ESAT. Maryse a demandĂ© une place pour lui dans un Ă©tablissement plus adaptĂ© Ă son Ăąge, mais il y a 77 personnes sur liste dâattente », se dĂ©sole-t-elle. Cette situation commence Ă nous peser que va-t-il devenir ? Nous ne voudrions pas que ce soit ensuite Ă nos enfants de sâoccuper de leur oncle ».
Enfait c'est trÚs simple.. tout dépend du temps que l'on utilise : si c'est le futur on dit par exemple : la semaine prochaine, je viendrai te voir . Dans cette phrase, le sujet est "je" (celui fait l'action) et on a le verbe venir (qui est l'action que fait le sujet ). on annonce quelquechose qui va se faire dans le futur : une action
Rejoignez Reverso, c'est gratuit et rapide ! français arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liés à votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liés à votre recherche Traduction - dopée à l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu récupérer les informations. Nous travaillons pour résoudre ce problÚme au plus vite. Qu'est ce que je ferai du Traduction de voix et de textes plus longs Qu'est ce que je ferai du rest de ma journée? Qu'est-ce que je ferais du bébé ? Mais qu'est-ce que je ferais avec du polonium 210 ? Qu'est-ce que je ferais avec du mais? Aucun résultat pour cette recherche. Résultats 75365. Exacts 1. Temps écoulé 452 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots fréquents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200 © 2013-2022 Reverso Technologies Inc. All rights reserved.
Jelui dis : "Je partirai demain." Au discours indirect, on a la concordance des temps. Je lui dis que je partirai demain.. Je lui ai dit que je partirais demain. (ou le lendemain) La proposition principale : Je lui ai dit est au passé composé (un temps passé) la proposition subordonnée indirecte : que je partirais demain est au conditionnel présent. Le temps de la subordonnée dépend du
ACTE PREMIER ScĂšne premiĂšre DORANTE, ARLEQUIN. Arlequin, introduisant Dorante. Ayez la bontĂ©, monsieur, de vous asseoir un moment dans cette salle, Mlle Marton est chez madame et ne tardera pas Ă descendre. Dorante. Je vous suis obligĂ©. Arlequin. Si vous voulez, je vous tiendrai compagnie, de peur que lâennui ne vous prenne ; nous discourrons en attendant. Dorante. Je vous remercie ; ce nâest pas la peine, ne vous dĂ©tournez point. Arlequin. Voyez, monsieur, nâen faites point de façon ; nous avons ordre de madame dâĂȘtre honnĂȘte, et vous ĂȘtes tĂ©moin que je le suis. Dorante. Non, vous dis-je, je serais bien aise dâĂȘtre un moment seul. Arlequin. Excusez, monsieur, et restez Ă votre fantaisie. ScĂšne II DORANTE, DUBOIS, entrant avec un air de mystĂšre. Dorante. Ah ! te voilĂ ? Dubois. Oui ; je vous guettais. Dorante. Jâai cru que je ne pourrais me dĂ©barrasser dâun domestique qui mâa introduit ici et qui voulait absolument me dĂ©sennuyer en restant. Dis-moi, M. Remy nâest donc pas encore venu ? Dubois. Non ; mais voici lâheure Ă peu prĂšs quâil vous a dit quâil arriverait. Il cherche et regarde. Nây a-t-il lĂ personne qui nous voie ensemble ? Il est essentiel que les domestiques ici ne sachent pas que je vous connaisse. Dorante. Je ne vois personne. Dubois. Vous nâavez rien dit de notre projet Ă M. Remy, votre parent ? Dorante. Pas le moindre mot. Il me prĂ©sente de la meilleure foi du monde, en qualitĂ© dâintendant, Ă cette dame-ci dont je lui ai parlĂ©, et dont il se trouve le procureur ; il ne sait point du tout que câest toi qui mâas adressĂ© Ă lui il la prĂ©vint hier ; il mâa dit que je me rendisse ce matin ici, quâil me prĂ©senterait Ă elle, quâil y serait avant moi, ou que sâil nây Ă©tait pas encore, je demandasse une mademoiselle Marton ; voilĂ tout, et je nâaurais garde de lui confier notre projet, non plus quâĂ personne il me paraĂźt extravagant, Ă moi qui mây prĂȘte. Je nâen suis pourtant pas moins sensible Ă ta bonne volontĂ©, Dubois. Tu mâas servi, je nâai pu te garder, je nâai pu mĂȘme te bien rĂ©compenser de ton zĂšle ; malgrĂ© cela, il tâest venu dans lâesprit de faire ma fortune. En vĂ©ritĂ©, il nâest point de reconnaissance que je ne te doive. Dubois. Laissons cela, monsieur ; tenez, en un mot, je suis content de vous ; vous mâavez toujours plu ; vous ĂȘtes un excellent homme, un homme que jâaime ; et si jâavais bien de lâargent, il serait encore Ă votre service. Dorante. Quand pourrai-je reconnaĂźtre tes sentiments pour moi ? Ma fortune serait la tienne ; mais je nâattends rien de notre entreprise, que la honte dâĂȘtre renvoyĂ© demain. Dubois. Eh bien, vous vous en retournerez. Dorante. Cette femme-ci a un rang dans le monde ; elle est liĂ©e avec tout ce quâil y a de mieux, veuve dâun mari qui avait une grande charge dans les finances ; et tu crois quâelle fera quelque attention Ă moi, que je lâĂ©pouserai, moi qui ne suis rien, moi qui nâai point de bien ? Dubois. Point de bien ! votre bonne mine est un PĂ©rou. Tournez-vous un peu, que je vous considĂšre encore ; allons, monsieur, vous vous moquez ; il nây a point de plus grand seigneur que vous Ă Paris voilĂ une taille qui vaut toutes les dignitĂ©s possibles, et notre affaire est infaillible, absolument infaillible. Il me semble que je vous vois dĂ©jĂ en dĂ©shabillĂ© dans lâappartement de madame. Dorante. Quelle chimĂšre ! Dubois. Oui, je le soutiens ; vous ĂȘtes actuellement dans votre salle et vos Ă©quipages sont sous la remise. Dorante. Elle a plus de cinquante mille livres de rente, Dubois. Dubois. Ah ! vous en avez bien soixante pour le moins. Dorante. Et tu me dis quâelle est extrĂȘmement raisonnable. Dubois. Tant mieux pour vous, et tant pis pour elle. Si vous lui plaisez, elle en sera si honteuse, elle se dĂ©battra tant, elle deviendra si faible, quâelle ne pourra se soutenir quâen Ă©pousant ; vous mâen direz des nouvelles. Vous lâavez vue et vous lâaimez ? Dorante. Je lâaime avec passion ; et câest ce qui fait que je tremble. Dubois. Oh ! vous mâimpatientez avec vos terreurs. Eh ! que diantre ! un peu de confiance ; vous rĂ©ussirez, vous dis-je. Je mâen charge, je le veux ; je lâai mis lĂ . Nous sommes convenus de toutes nos actions, toutes nos mesures sont prises ; je connais lâhumeur de ma maĂźtresse ; je sais votre mĂ©rite, je sais mes talents, je vous conduis ; et on vous aimera, toute raisonnable quâon est ; on vous Ă©pousera, toute fiĂšre quâon est ; et on vous enrichira, tout ruinĂ© que vous ĂȘtes ; entendez-vous ? FiertĂ©, raison et richesse, il faudra que tout se rende. Quand lâamour parle, il est le maĂźtre ; et il parlera. Adieu ; je vous quitte ; jâentends quelquâun, câest peut-ĂȘtre M. Remy ; nous voilĂ embarquĂ©s, poursuivons. Il fait quelques pas, et revient. Ă propos, tĂąchez que Marton prenne un peu de goĂ»t pour vous. Lâamour et moi, nous ferons le reste. ScĂšne III MONSIEUR REMY, DORANTE. Monsieur Remy. Bonjour, mon neveu ; je suis bien aise de vous voir exact. Mademoiselle Marton va venir on est allĂ© lâavertir. La connaissez-vous ? Dorante. Non, monsieur ; pourquoi me le demandez-vous ? Monsieur Remy. Câest quâen venant ici, jâai rĂȘvĂ© Ă une chose⊠Elle est jolie, au moins. Dorante. Je le crois. Monsieur Remy. Et de fort bonne famille ; câest moi qui ai succĂ©dĂ© Ă son pĂšre ; il Ă©tait fort ami du vĂŽtre, homme un peu dĂ©rangĂ© ; sa fille est restĂ©e sans bien. La dame dâici a voulu lâavoir ; elle lâaime, la traite bien moins en suivante quâen amie, lui a fait beaucoup de bien, lui en fera encore, et a offert mĂȘme de la marier. Marton a dâailleurs une vieille parente asthmatique dont elle hĂ©rite, et qui est Ă son aise. Vous allez ĂȘtre tous deux dans la mĂȘme maison ; je suis dâavis que vous lâĂ©pousiez ; quâen dites-vous ? Dorante. Eh !⊠mais je ne pensais pas Ă elle. Monsieur Remy. Eh bien, je vous avertis dây penser ; tĂąchez de lui plaire. Vous nâavez rien, mon neveu ; je dis rien quâun peu dâespĂ©rance. Vous ĂȘtes mon hĂ©ritier ; mais je me porte bien, et je ferai durer cela le plus longtemps que je pourrai. Sans compter que je puis me marier ; je nâen ai point dâenvie, mais cette envie-lĂ vient tout dâun coup ; il y a tant de minois qui vous la donnent avec une femme on a des enfants, câest la coutume ; auquel cas, serviteur au collatĂ©ral. Ainsi, mon neveu, prenez toujours vos petites prĂ©cautions, et vous mettez en Ă©tat de vous passer de mon bien, que je vous destine aujourdâhui, et que je vous ĂŽterai demain peut-ĂȘtre. Dorante. Vous avez raison, monsieur ; et câest aussi Ă quoi je vais travailler. Monsieur Remy. Je vous y exhorte. Voici mademoiselle Marton ; Ă©loignez-vous de deux pas pour me donner le temps de lui demander comment elle vous trouve. Dorante sâĂ©carte un peu. ScĂšne IV MONSIEUR REMY, MARTON, DORANTE. Marton. Je suis fĂąchĂ©e, monsieur, de vous avoir fait attendre ; mais jâavais affaire chez madame. Monsieur Remy. Il nây a pas grand mal, mademoiselle ; jâarrive. Que pensez-vous de ce grand garçon-lĂ ? Montrant Dorante. Marton, riant. Eh ! par quelle raison, monsieur Remy, faut-il que je vous le dise ? Monsieur Remy. Câest quâil est mon neveu. Marton. Eh bien ! Ce neveu-lĂ est bon Ă montrer ; il ne dĂ©pare point la famille. Monsieur Remy. Tout de bon ? Câest de lui dont jâai parlĂ© Ă madame pour intendant, et je suis charmĂ© quâil vous revienne. Il vous a dĂ©jĂ vue plus dâune fois chez moi quand vous y ĂȘtes venue ; vous en souvenez-vous ? Marton. Non je nâen ai point dâidĂ©e. Monsieur Remy. On ne prend pas garde Ă tout. Savez-vous ce quâil me dit la premiĂšre fois quâil vous vit ? Quelle est cette jolie fille-lĂ ? » Marton sourit. Approchez, mon neveu. Mademoiselle, votre pĂšre et le sien sâaimaient beaucoup ; pourquoi les enfants ne sâaimeraient-ils pas ? En voilĂ un qui ne demande pas mieux câest un cĆur qui se prĂ©sente bien. Dorante, embarrassĂ©. Il nây a rien lĂ de difficile Ă croire. Monsieur Remy. Voyez comme il vous regarde ! vous ne feriez pas lĂ une si mauvaise emplette. Marton. Jâen suis persuadĂ©e, monsieur prĂ©vient en sa faveur, et il faudra voir. Monsieur Remy. Bon, bon ! Il faudra ! Je ne mâen irai point que cela ne soit vu. Marton, riant. Je craindrais dâaller trop vite. Dorante. Vous importunez mademoiselle, monsieur. Marton, riant. Je nâai pourtant pas lâair si indocile. Monsieur Remy, joyeux. Ah ! je suis content vous voilĂ dâaccord. Oh ! çà , mes enfants il leur prend les mains Ă tous deux, je vous fiance, en attendant mieux. Je ne saurais rester ; je reviendrai tantĂŽt. Je vous laisse le soin de prĂ©senter votre futur Ă madame. Adieu, ma niĂšce. Il sort. Marton, riant. Adieu donc, mon oncle. ScĂšne V MARTON, DORANTE. Marton. En vĂ©ritĂ©, tout ceci a lâair dâun songe. Comme M. Remy expĂ©die ! Votre amour me paraĂźt bien prompt ; sera-t-il aussi durable ? Dorante. Autant lâun que lâautre, mademoiselle. Marton. Il sâest trop hĂątĂ© de partir. Jâentends madame qui vient, et comme, grĂące aux arrangements de M. Remy, vos intĂ©rĂȘts sont presque les miens, ayez la bontĂ© dâaller un moment sur la terrasse, afin que je la prĂ©vienne. Dorante. Volontiers, mademoiselle. Marton, en le voyant sortir. Jâadmire le penchant dont on se prend tout dâun coup lâun pour lâautre. ScĂšne VI ARAMINTE, MARTON. Araminte. Marton, quel est donc cet homme qui vient de me saluer si gracieusement, et qui passe sur la terrasse ? Est-ce Ă vous quâil en veut ? Marton. Non, madame, câest Ă vous-mĂȘme. Araminte, dâun air assez vif. Eh bien, quâon le fasse venir ; pourquoi sâen va-t-il ? Marton. Câest quâil a souhaitĂ© que je vous parlasse auparavant. Câest le neveu de M. Remy, celui quâil vous a proposĂ© pour homme dâaffaires. Araminte. Ah ! câest lĂ lui ! Il a vraiment trĂšs bonne façon. Marton. Il est gĂ©nĂ©ralement estimĂ© ; je le sais. Araminte. Je nâai pas de peine Ă le croire ; il a tout lâair de le mĂ©riter. Mais, Marton, il a si bonne mine pour un intendant, que je me fais quelque scrupule de le prendre ; nâen dira-t-on rien ? Marton. Et que voulez-vous quâon dise ? Est-on obligĂ© de nâavoir que des intendants mal faits ? Araminte. Tu as raison. Dis-lui quâil revienne. Il nâĂ©tait pas nĂ©cessaire de me prĂ©parer Ă le recevoir. DĂšs que câest M. Remy qui me le donne, câen est assez ; je le prends. Marton, comme sâen allant. Vous ne sauriez mieux choisir. Puis revenant. Ătes-vous convenue du parti que vous lui faites ? M. Remy mâa chargĂ©e de vous en parler. Araminte. Cela est inutile. Il nây aura point de dispute lĂ -dessus. DĂšs que câest un honnĂȘte homme, il aura lieu dâĂȘtre content. Appelez-le. Marton, hĂ©sitant de partir. On lui laissera ce petit appartement qui donne sur le jardin, nâest-ce pas ? Araminte. Oui, comme il voudra ; quâil vienne. Marton va dans la coulisse. ScĂšne VII DORANTE, ARAMINTE, MARTON. Marton. Monsieur Dorante, madame vous attend. Araminte. Venez, monsieur ; je suis obligĂ©e Ă M. Remy dâavoir songĂ© Ă moi. Puisquâil me donne son neveu, je ne doute pas que ce ne soit un prĂ©sent quâil me fasse. Un de mes amis me parla avant-hier dâun intendant quâil doit mâenvoyer aujourdâhui ; mais je mâen tiens Ă vous. Dorante. JâespĂšre, madame, que mon zĂšle justifiera la prĂ©fĂ©rence dont vous mâhonorez, et que je vous supplie de me conserver. Rien ne mâaffligerait tant Ă prĂ©sent que de la perdre. Marton. Madame nâa pas deux paroles. Araminte. Non, monsieur ; câest une affaire terminĂ©e, je renverrai tout. Vous ĂȘtes au fait des affaires apparemment ? vous y avez travaillĂ© ? Dorante. Oui, madame ; mon pĂšre Ă©tait avocat, et je pourrais lâĂȘtre moi-mĂȘme. Araminte. Câest-Ă -dire que vous ĂȘtes un homme de trĂšs bonne famille, et mĂȘme au-dessus du parti que vous prenez. Dorante. Je ne sens rien qui mâhumilie dans le parti que je prends, madame ; lâhonneur de servir une dame comme vous nâest au-dessous de qui que ce soit, et je nâenvierai la condition de personne. Araminte. Mes façons ne vous feront point changer de sentiment. Vous trouverez ici tous les Ă©gards que vous mĂ©ritez ; et si, dans la suite, il y avait occasion de vous rendre service, je ne la manquerai point. Marton. VoilĂ madame ; je la reconnais. Araminte. Il est vrai que je suis toujours fĂąchĂ©e de voir dâhonnĂȘtes gens sans fortune, tandis quâune infinitĂ© de gens de rien, et sans mĂ©rite, en ont une Ă©clatante. Câest une chose qui me blesse, surtout dans les personnes de son Ăąge ; car vous nâavez que trente ans, tout au plus ? Dorante. Pas tout Ă fait encore, madame. Araminte. Ce quâil y a de consolant pour vous, câest que vous avez le temps de devenir heureux. Dorante. Je commence Ă lâĂȘtre dâaujourdâhui, madame. Araminte. On vous montrera lâappartement que je vous destine. Sâil ne vous convient pas, il y en a dâautres, et vous choisirez. Il faut aussi quelquâun qui vous serve, et câest Ă quoi je vais pourvoir. Qui lui donnerons-nous, Marton ? Marton. Il nây a quâĂ prendre Arlequin, madame. Je le vois Ă lâentrĂ©e de la salle et je vais lâappeler. Arlequin, parlez Ă madame. ScĂšne VIII ARAMINTE, DORANTE, MARTON, ARLEQUIN. Arlequin. Me voilĂ , madame. Araminte. Arlequin, vous ĂȘtes Ă prĂ©sent Ă monsieur ; vous le servirez ; je vous donne Ă lui. Arlequin. Comment, madame, vous me donnez Ă lui ! Est-ce que je ne serai plus Ă moi ? Ma personne ne mâappartiendra donc plus ? Marton. Quel benĂȘt ! Araminte. Jâentends quâau lieu de me servir, ce sera lui que tu serviras. Arlequin, comme pleurant. Je ne sais pas pourquoi madame me donne mon congĂ© ; je nâai pas mĂ©ritĂ© ce traitement je lâai toujours servie Ă faire plaisir. Araminte. Je ne te donne point ton congĂ© ; je te payerai pour ĂȘtre Ă Monsieur. Arlequin. Je reprĂ©sente Ă madame que cela ne serait pas juste ; je ne donnerai pas ma peine dâun cĂŽtĂ©, pendant que lâargent me viendra dâun autre. Il faut que vous ayez mon service, puisque jâaurai vos gages ; autrement je friponnerais madame. Araminte. Je dĂ©sespĂšre de lui faire entendre raison. Marton. Tu es bien sot ! quand je tâenvoie quelque part, ou que je te dis Fais telle ou telle chose », nâobĂ©is-tu pas ? Arlequin. Toujours. Marton. Eh bien, ce sera monsieur qui te le dira comme moi, et ce sera Ă la place de madame et par son ordre. Arlequin. Ah ! câest une autre affaire. Câest madame qui donnera ordre Ă monsieur de souffrir mon service, que je lui prĂȘterai par le commandement de madame. Marton. VoilĂ ce que câest. Arlequin. Vous voyez bien que cela mĂ©ritait explication. Un Domestique. Voici votre marchande qui vous apporte des Ă©toffes, madame. Araminte. Je vais les voir et je reviendrai. Monsieur, jâai Ă vous parler dâune affaire ; ne vous Ă©loignez pas. ScĂšne IX DORANTE, MARTON, ARLEQUIN. Arlequin. Oh çà , monsieur, nous sommes donc lâun Ă lâautre, et vous avez le pas sur moi ? Je serai le valet qui sert ; et vous le valet qui serez servi par ordre. Marton. Ce faquin avec ses comparaisons ! Va-tâen. Arlequin. Un moment ; avec votre permission, monsieur, ne payerez-vous rien ? Vous a-t-on donnĂ© ordre dâĂȘtre servi gratis ? Dorante rit. Marton. Allons, laisse-nous. Madame te payera ; nâest-ce pas assez ? Arlequin. Pardi ! monsieur, je ne vous coĂ»terai donc guĂšre ? On ne saurait avoir un valet Ă meilleur marchĂ©. Dorante. Arlequin a raison. Tiens, voilĂ dâavance ce que je te donne. Arlequin. Ah ! voilĂ une action de maĂźtre. Ă votre aise le reste. Dorante. Va boire Ă ma santĂ©. Arlequin, sâen allant. Oh ! sâil ne faut que boire afin quâelle soit bonne, tant que je vivrai, je vous la promets excellente. Ă part. Le gracieux camarade qui mâest venu lĂ par hasard ! ScĂšne X DORANTE, MARTON, MADAME ARGANTE, qui arrive un instant aprĂšs. Marton. Vous avez lieu dâĂȘtre satisfait de lâaccueil de madame ; elle paraĂźt faire cas de vous, et tant mieux, nous nây perdrons point. Mais voici madame Argante ; je vous avertis que câest sa mĂšre, et je devine Ă peu prĂšs ce qui lâamĂšne. Madame Argante. Eh bien, Marton, ma fille a un nouvel intendant que son procureur lui a donnĂ©, mâa-t-elle dit. Jâen suis fĂąchĂ©e ; cela nâest point obligeant pour monsieur le comte, qui lui en avait retenu un. Du moins devait-elle attendre et les voir tous deux. DâoĂč vient prĂ©fĂ©rer celui-ci ? Quelle espĂšce dâhomme est-ce ? Marton. Câest monsieur, madame. Madame Argante. Eh ? câest monsieur ! Je ne mâen serais pas doutĂ©e ; il est bien jeune. Marton. Ă trente ans on est en Ăąge dâĂȘtre intendant de maison, madame. Madame Argante. Câest selon. Ătes-vous arrĂȘtĂ©, monsieur ? Dorante. Oui, madame. Madame Argante. Et de chez qui sortez-vous ? Dorante. De chez moi, madame ; je nâai encore Ă©tĂ© chez personne. Madame Argante. De chez vous ! Vous allez donc faire ici votre apprentissage ? Marton. Point du tout. Monsieur entend les affaires ; il est fils dâun pĂšre extrĂȘmement habile. Madame Argante, Ă Marton, Ă part. Je nâai pas grande opinion de cet homme-lĂ . Est-ce lĂ la figure dâun intendant ? Il nâen a non plus lâair⊠Marton, Ă part. Lâair nây fait rien. Haut. Je vous rĂ©ponds de lui ; câest lâhomme quâil nous faut. Madame Argante. Pourvu que monsieur ne sâĂ©carte pas des intentions que nous avons, il me sera indiffĂ©rent que ce soit lui ou un autre. Dorante. Peut-on savoir ces intentions, madame ? Madame Argante. Connaissez-vous M. le comte Dorimont ? Câest un homme dâun beau nom. Ma fille et lui allaient avoir un procĂšs ensemble au sujet dâune terre considĂ©rable. Il ne sâagissait pas moins que de savoir Ă qui elle resterait ; et on a songĂ© Ă les marier pour empĂȘcher quâils ne plaident. Ma fille est veuve dâun homme qui Ă©tait fort considĂ©rĂ© dans le monde, et qui lâa laissĂ©e fort riche. Madame la comtesse Dorimont aurait un rang si Ă©levĂ©, irait de pair avec des personnes dâune si grande distinction, quâil me tarde de voir ce mariage conclu ; et, je lâavoue, je serai charmĂ©e moi-mĂȘme dâĂȘtre la mĂšre de madame la comtesse Dorimont, et de plus que cela peut-ĂȘtre ; car M. le comte Dorimont est en passe dâaller Ă tout. Dorante. Les paroles sont-elles donnĂ©es de part et dâautre ? Madame Argante. Pas tout Ă fait encore, mais Ă peu prĂšs ; ma fille nâen est pas Ă©loignĂ©e. Elle souhaiterait seulement ĂȘtre bien instruite de lâĂ©tat de lâaffaire et savoir si elle nâa pas meilleur droit que monsieur le comte, afin que, si elle lâĂ©pouse, il lui en ait plus dâobligation. Mais jâai quelquefois peur que ce ne soit une dĂ©faite. Ma fille nâa quâun dĂ©faut ; câest que je ne lui trouve pas assez dâĂ©lĂ©vation. Le beau nom de Dorimont et le rang de comtesse ne la touchent pas assez ; elle ne sent pas le dĂ©sagrĂ©ment quâil y a de nâĂȘtre quâune bourgeoise. Elle sâendort dans cet Ă©tat, malgrĂ© le bien quâelle a. Dorante, doucement. Peut-ĂȘtre nâen sera-t-elle pas plus heureuse, si elle en sort. Madame Argante, vivement. Il ne sâagit pas de ce que vous pensez. Gardez votre petite rĂ©flexion roturiĂšre ; et servez-nous, si vous voulez ĂȘtre de nos amis. Marton. Câest un petit trait de morale qui ne gĂąte rien Ă notre affaire ! Madame Argante. Morale subalterne qui me dĂ©plaĂźt. Dorante. De quoi est-il question, madame ? Madame Argante. De dire Ă ma fille, quand vous aurez vu ses papiers, que son droit est le moins bon ; que si elle plaidait, elle perdrait. Dorante. Si effectivement son droit est le plus faible, je ne manquerai pas de lâen avertir, madame. Madame Argante, Ă Marton, Ă part. Hum ! quel esprit bornĂ© ! Ă Dorante. Vous nây ĂȘtes point ; ce nâest pas lĂ ce quâon vous dit ; on vous charge de lui parler ainsi, indĂ©pendamment de son droit bien ou mal fondĂ©. Dorante. Mais, madame, il nây aurait point de probitĂ© Ă la tromper. Madame Argante. De probitĂ© ! Jâen manque donc, moi ? Quel raisonnement ! Câest moi qui suis sa mĂšre, et qui vous ordonne de la tromper Ă son avantage, entendez-vous ? câest moi, moi. Dorante. Il y aura toujours de la mauvaise foi de ma part. Madame Argante, Ă Marton, Ă part. Câest un ignorant que cela, quâil faut renvoyer. Adieu, monsieur lâhomme dâaffaires, qui nâavez fait celles de personne. Elle sort. ScĂšne XI DORANTE, MARTON. Dorante. Cette mĂšre-lĂ ne ressemble guĂšre Ă sa fille. Marton. Oui, il y a quelque diffĂ©rence ; et je suis fĂąchĂ©e de nâavoir pas eu le temps de vous prĂ©venir sur son humeur brusque. Elle est extrĂȘmement entĂȘtĂ©e de ce mariage, comme vous voyez. Au surplus, que vous importe ce que vous direz Ă la fille ? Vous nâaurez rien Ă vous reprocher, ce me semble. Ce ne sera pas lĂ une tromperie. Dorante. Eh ! vous mâexcuserez ; ce sera toujours lâengager Ă prendre un parti quâelle ne prendrait peut-ĂȘtre pas sans cela. Puisque lâon veut que jâaide Ă lây dĂ©terminer, elle y rĂ©siste donc ? Marton. Câest par indolence. Dorante. Croyez-moi ; disons la vĂ©ritĂ©. Marton. Oh çà , il y a une petite raison Ă laquelle vous devez vous rendre ; câest que monsieur le comte me fait prĂ©sent de mille Ă©cus le jour de la signature du contrat ; et cet argent-lĂ , suivant le projet de M. Remy, vous regarde aussi bien que moi, comme vous voyez. Dorante. Tenez, mademoiselle Marton, vous ĂȘtes la plus aimable fille du monde, mais ce nâest que faute de rĂ©flexion que ces mille Ă©cus vous tentent. Marton. Au contraire, câest par rĂ©flexion quâils me tentent ; plus jây rĂȘve, et plus je les trouve bons. Dorante. Mais vous aimez votre maĂźtresse ; et si elle nâĂ©tait pas heureuse avec cet homme-lĂ , ne vous reprocheriez-vous pas dây avoir contribuĂ© pour une si misĂ©rable somme ? Marton. Ma foi, vous avez beau dire ; dâailleurs, le comte est un honnĂȘte homme et je nây entends point de finesse. VoilĂ madame qui revient, elle a Ă vous parler. Je me retire. MĂ©ditez sur cette somme ; vous la goĂ»terez aussi bien que moi. Elle sort. Dorante. Je ne suis pas si fĂąchĂ© de la tromper. ScĂšne XII ARAMINTE, DORANTE. Araminte. Vous avez donc vu ma mĂšre ? Dorante. Oui, madame ; il nây a quâun moment. Araminte. Elle me lâa dit, et voudrait bien que jâen eusse pris un autre que vous. Dorante. Il me lâa paru. Araminte. Oui ; mais ne vous embarrassez point ; vous me convenez. Dorante. Je nâai point dâautre ambition. Araminte. Parlons de ce que jâai Ă vous dire ; mais que ceci soit secret entre nous, je vous prie. Dorante. Je me trahirais plutĂŽt moi-mĂȘme. Araminte. Je nâhĂ©site point non plus Ă vous donner ma confiance. Voici ce que câest on veut me marier avec M. le comte Dorimont pour Ă©viter un grand procĂšs que nous aurions ensemble au sujet dâune terre que je possĂšde. Dorante. Je le sais, madame ; et jâai le malheur dâavoir dĂ©plu tout Ă lâheure lĂ -dessus Ă madame Argante. Araminte. Eh ! dâoĂč vient ? Dorante. Câest que si, dans votre procĂšs, vous avez le bon droit de votre cĂŽtĂ©, on souhaite que je vous dise le contraire, afin de vous engager plus vite Ă ce mariage ; et jâai priĂ© quâon mâen dispensĂąt. Araminte. Que ma mĂšre est frivole ! Votre fidĂ©litĂ© ne me surprend point ; jây comptais. Faites toujours de mĂȘme, et ne vous choquez point de ce que ma mĂšre vous a dit. Je la dĂ©sapprouve. A-t-elle tenu quelque discours dĂ©sagrĂ©able ? Dorante. Il nâimporte, madame ; mon zĂšle et mon attachement en augmentent ; voilĂ tout. Araminte. Et voilĂ pourquoi aussi je ne veux pas quâon vous chagrine, et jây mettrai bon ordre. Quâest-ce que cela signifie ? Je me fĂącherai, si cela continue. Comment donc ! vous ne seriez pas en repos ! On aura de mauvais procĂ©dĂ©s avec vous, parce que vous en avez dâestimables ; cela serait plaisant ! Dorante. Madame, par toute la reconnaissance que je vous dois, nây prenez point garde. Je suis confus de vos bontĂ©s, et je suis trop heureux dâavoir Ă©tĂ© querellĂ©. Araminte. Je loue vos sentiments. Revenons Ă ce procĂšs dont il est question, si je nâĂ©pouse point monsieur le comte. ScĂšne XIII DORANTE, ARAMINTE, DUBOIS. Dubois. Madame la Marquise se porte mieux, madame Il feint de voir Dorante avec surprise, et vous est fort obligĂ©e⊠fort obligĂ©e de votre attention. Dorante feint de dĂ©tourner la tĂȘte, pour se cacher de Dubois. Araminte. VoilĂ qui est bien. Dubois, regardant toujours Dorante. Madame, on mâa chargĂ© aussi de vous dire un mot qui presse. Araminte. De quoi sâagit-il ? Dubois. Il mâest recommandĂ© de ne vous parler quâen particulier. Araminte, Ă Dorante. Je nâai point achevĂ© ce que je voulais vous dire. Laissez-moi, je vous prie, un moment ; et revenez. ScĂšne XIV ARAMINTE, DUBOIS. Araminte. Quâest-ce que câest donc que cet air Ă©tonnĂ© que tu as marquĂ©, ce me semble, en voyant Dorante ? DâoĂč vient cette attention Ă le regarder ? Dubois. Ce nâest rien, sinon que je ne saurais plus avoir lâhonneur de servir madame, et quâil faut que je lui demande mon congĂ©. Araminte, surprise. Quoi ! seulement pour avoir vu Dorante ici ? Dubois. Savez-vous Ă qui vous avez affaire ? Araminte. Au neveu de M. Remy, mon procureur. Dubois. Eh ! par quel tour dâadresse est-il connu de madame ? comment a-t-il fait pour arriver jusquâici ? Araminte. Câest M. Remy qui me lâa envoyĂ© pour intendant. Dubois. Lui, votre intendant ! Et câest M. Remy qui vous lâenvoie ? HĂ©las ! le bon homme, il ne sait pas qui il vous donne ; câest un dĂ©mon que ce garçon-lĂ . Araminte. Mais, que signifient tes exclamations ? Explique-toi ; est-ce que tu le connais ? Dubois. Si je le connais, madame ! si je le connais ! Ah ! vraiment oui ; et il me connaĂźt bien aussi. Nâavez-vous pas vu comme il se dĂ©tournait, de peur que je ne le visse ? Araminte. Il est vrai, et tu me surprends Ă mon tour. Serait-il capable de quelque mauvaise action, que tu saches ? Est-ce que ce nâest pas un honnĂȘte homme ? Dubois. Lui ! Il nây a point de plus brave homme dans toute la terre, il a peut-ĂȘtre plus dâhonneur Ă lui tout seul que cinquante honnĂȘtes gens ensemble. Oh ! câest une probitĂ© merveilleuse ; il nâa peut-ĂȘtre pas son pareil. Araminte. Eh ! de quoi peut-il donc ĂȘtre question ? DâoĂč vient que tu mâalarmes ? En vĂ©ritĂ©, jâen suis toute Ă©mue. Dubois. Son dĂ©faut, câest lĂ . Il se touche le front. Câest Ă la tĂȘte que le mal le tient. Araminte. Ă la tĂȘte ? Dubois. Oui ; il est timbrĂ©, mais timbrĂ© comme cent. Araminte. Dorante ! il mâa paru de trĂšs bon sens. Quelle preuve as-tu de sa folie ? Dubois. Quelle preuve ? Il y a six mois quâil est tombĂ© fou, quâil en a la cervelle brĂ»lĂ©e, quâil en est comme un perdu. Je dois bien le savoir, car jâĂ©tais Ă lui, je le servais ; et câest ce qui mâa obligĂ© de le quitter ; et câest ce qui me force de mâen aller encore ĂŽtez cela, câest un homme incomparable. Araminte, un peu boudant. Oh bien ! il fera ce quâil voudra ; mais je ne le garderai pas. On a bien affaire dâun esprit renversĂ© ; et peut-ĂȘtre encore, je gage, pour quelque objet qui nâen vaut pas la peine ; car les hommes ont des fantaisies !⊠Dubois. Ah ! vous mâexcuserez. Pour ce qui est de lâobjet, il nây a rien Ă dire. Malepeste ! sa folie est de bon goĂ»t. Araminte. Nâimporte ; je veux le congĂ©dier. Est-ce que tu la connais, cette personne ? Dubois. Jâai lâhonneur de la voir tous les jours ; câest vous, madame. Araminte. Moi, dis-tu ? Dubois. Il vous adore ; il y a six mois quâil nâen vit point, quâil donnerait sa vie pour avoir le plaisir de vous contempler un instant. Vous avez dĂ» voir quâil a lâair enchantĂ©, quand il vous parle. Araminte. Il y a bien, en effet, quelque petite chose qui mâa paru extraordinaire. Eh ! juste ciel ! le pauvre garçon, de quoi sâavise-t-il ? Dubois. Vous ne croiriez pas jusquâoĂč va sa dĂ©mence ; elle le ruine, elle lui coupe la gorge. Il est bien fait, dâune figure passable, bien Ă©levĂ© et de bonne famille ; mais il nâest pas riche ; et vous saurez quâil nâa tenu quâĂ lui dâĂ©pouser des femmes qui lâĂ©taient, et de fort aimables, ma foi, qui offraient de lui faire sa fortune, et qui auraient mĂ©ritĂ© quâon la leur fĂźt Ă elles-mĂȘmes. Il y en a une qui nâen saurait revenir, et qui le poursuit encore tous les jours. Je le sais, car je lâai rencontrĂ©e. Araminte, avec nĂ©gligence. Actuellement ? Dubois. Oui, madame, actuellement ; une grande brune trĂšs piquante, et quâil fuit. Il nây a pas moyen ; monsieur refuse tout. Je les tromperais, me disait-il ; je ne puis les aimer, mon cĆur est parti. » Ce quâil disait quelquefois la larme Ă lâĆil ; car il sent bien son tort. Araminte. Cela est fĂącheux ; mais oĂč mâa-t-il vue avant de venir chez moi, Dubois ? Dubois. HĂ©las ! madame, ce fut un jour que vous sortĂźtes de lâOpĂ©ra, quâil perdit la raison. CâĂ©tait un vendredi, je mâen ressouviens ; oui, un vendredi ; il vous vit descendre lâescalier, Ă ce quâil me raconta, et vous suivit jusquâĂ votre carrosse. Il avait demandĂ© votre nom, et je le trouvai qui Ă©tait comme extasiĂ© ; il ne remuait plus. Araminte. Quelle aventure ! Dubois. Jâeus beau lui crier Monsieur ! » Point de nouvelles, il nây avait personne au logis. Ă la fin, pourtant, il revint Ă lui avec un air Ă©garĂ© ; je le jetai dans une voiture, et nous retournĂąmes Ă la maison. JâespĂ©rais que cela se passerait ; car je lâaimais câest le meilleur maĂźtre ! Point du tout, il nây avait plus de ressource. Ce bon sens, cet esprit jovial, cette humeur charmante, vous aviez tout expĂ©diĂ© ; et dĂšs le lendemain nous ne fĂźmes plus tous deux, lui, que rĂȘver Ă vous, que vous aimer ; moi, quâĂ©pier depuis le matin jusquâau soir oĂč vous alliez. Araminte. Tu mâĂ©tonnes Ă un point !⊠Dubois. Je me fis mĂȘme ami dâun de vos gens qui nây est plus, un garçon fort exact, qui mâinstruisait, et Ă qui je payais bouteille. Câest Ă la ComĂ©die quâon va », me disait-il ; et je courais faire mon rapport, sur lequel, dĂšs quatre heures, mon homme Ă©tait Ă la porte. Câest chez madame celle-ci, câest chez madame celle-lĂ ; et, sur cet avis, nous allions toute la soirĂ©e habiter la rue, ne vous dĂ©plaise, pour voir madame entrer et sortir, lui dans un fiacre, et moi derriĂšre, tous deux morfondus et gelĂ©s, car câĂ©tait dans lâhiver ; lui ne sâen souciant guĂšre, moi jurant par-ci par-lĂ pour me soulager. Araminte. Est-il possible ? Dubois. Oui, madame. Ă la fin, ce train de vie mâennuya ; ma santĂ© sâaltĂ©rait, la sienne aussi. Je lui fis accroire que vous Ă©tiez Ă la campagne ; il le crut, et jâeus quelque repos. Mais nâalla-t-il pas, deux jours aprĂšs, vous rencontrer aux Tuileries, oĂč il avait Ă©tĂ© sâattrister de votre absence ! Au retour, il Ă©tait furieux ; il voulut me battre, tout bon quâil est ; moi, je ne le voulus point, et je le quittai. Mon bonheur ensuite mâa mis chez madame, oĂč, Ă force de se dĂ©mener, je le trouve parvenu Ă votre intendance ; ce quâil ne troquerait pas contre la place de lâempereur. Araminte. Y a-t-il rien de si particulier ? Je suis si lasse dâavoir des gens qui me trompent, que je me rĂ©jouissais de lâavoir parce quâil a de la probitĂ©. Ce nâest pas que je sois fĂąchĂ©e ; car je suis bien au-dessus de cela. Dubois. Il y aura de la bontĂ© Ă le renvoyer. Plus il voit madame, plus il sâachĂšve. Araminte. Vraiment, je le renverrais bien ; mais ce nâest pas lĂ ce qui le guĂ©rira. Je ne sais que dire Ă M. Remy qui me lâa recommandĂ©, et ceci mâembarrasse. Je ne vois pas trop comment mâen dĂ©faire honnĂȘtement. Dubois. Oui ; mais vous ferez un incurable, madame. Araminte, vivement. Oh ! tant pis pour lui ; je suis dans des circonstances oĂč je ne saurais me passer dâun intendant. Et puis, il nây a pas tant de risque que tu le crois. Au contraire, sâil y avait quelque chose qui pĂ»t ramener cet homme, câest lâhabitude de me voir plus quâil nâa fait ; ce serait mĂȘme un service Ă lui rendre. Dubois. Oui ; câest un remĂšde bien innocent. PremiĂšrement, il ne vous dira mot ; jamais vous nâentendrez parler de son amour. Araminte. En es-tu bien sĂ»r ? Dubois. Oh ! il ne faut pas en avoir peur ; il mourrait plutĂŽt. Il a un respect, une adoration, une humilitĂ© pour vous, qui nâest pas concevable. Est-ce que vous croyez quâil songe Ă ĂȘtre aimĂ© ? Nullement. Il dit que dans lâunivers il nây a personne qui le mĂ©rite ; il ne veut que vous voir, vous considĂ©rer, regarder vos yeux, vos grĂąces, votre belle taille ; et puis câest tout. Il me lâa dit mille fois. Araminte, haussant les Ă©paules. VoilĂ qui est bien digne de compassion ! Allons, je patienterai quelques jours, en attendant que jâen aie un autre. Au surplus, ne crains rien ; je suis contente de toi. Je rĂ©compenserai ton zĂšle et je ne veux pas que tu me quittes, entends-tu, Dubois ? Dubois. Madame, je vous suis dĂ©vouĂ© pour la vie. Araminte. Jâaurai soin de toi. Surtout quâil ne sache pas que je suis instruite ; garde un profond secret ; et que tout le monde, jusquâĂ Marton, ignore ce que tu mâas dit. Ce sont de ces choses qui ne doivent jamais percer. Dubois. Je nâen ai jamais parlĂ© quâĂ madame. Araminte. Le voici qui revient ; va-tâen. ScĂšne XV DORANTE, ARAMINTE. Araminte, un moment seule. La vĂ©ritĂ© est que voici une confidence dont je me serais bien passĂ©e moi-mĂȘme. Dorante. Madame, je me rends Ă vos ordres. Araminte. Oui, monsieur ; de quoi vous parlais-je ? Je lâai oubliĂ©. Dorante. Dâun procĂšs avec M. le comte Dorimont. Araminte. Je me remets ; je vous disais quâon veut nous marier. Dorante. Oui, madame ; et vous alliez, je crois, ajouter que vous nâĂ©tiez pas portĂ©e Ă ce mariage. Araminte. Il est vrai. Jâavais envie de vous charger dâexaminer lâaffaire afin de savoir si je ne risquerais rien Ă plaider ; mais je crois devoir vous dispenser de ce travail ; je ne suis pas sĂ»re de pouvoir vous garder. Dorante. Ah ! madame, vous avez eu la bontĂ© de me rassurer lĂ -dessus. Araminte. Oui ; je ne faisais pas rĂ©flexion que jâai promis Ă monsieur le comte de prendre un intendant de sa main. Vous voyez bien quâil ne serait pas honnĂȘte de manquer Ă sa parole, et du moins faut-il que je parle Ă celui quâil mâamĂšnera. Dorante. Je ne suis pas heureux ; rien ne me rĂ©ussit, et jâaurai la douleur dâĂȘtre renvoyĂ©. Araminte. Je ne dis pas cela ; il nây a rien de rĂ©solu lĂ -dessus. Dorante. Ne me laissez point dans lâincertitude oĂč je suis, madame. Araminte. Eh ! mais, oui, je tĂącherai que vous restiez ; je tĂącherai. Dorante. Vous mâordonnez donc de vous rendre compte de lâaffaire en question ? Araminte. Attendons ; si jâallais Ă©pouser le Comte, vous auriez pris une peine inutile. Dorante. Je croyais avoir entendu dire Ă madame quâelle nâavait point de penchant pour lui. Araminte. Pas encore. Dorante. Et dâailleurs, votre situation est si tranquille et si douce ! Araminte, Ă part. Je nâai pas le courage de lâaffliger !⊠Eh bien, oui-da, examinez toujours, examinez. Jâai des papiers dans mon cabinet, je vais les chercher. Vous viendrez les prendre, et je vous les donnerai. En sâen allant. Je nâoserais presque le regarder. ScĂšne XVI DORANTE, DUBOIS, venant dâun air mystĂ©rieux et comme passant. Dubois. Marton vous cherche pour vous montrer lâappartement quâon vous destine. Arlequin est allĂ© boire. Jâai dit que jâallais vous avertir. Comment vous traite-t-on ? Dorante. Quâelle est aimable ! Je suis enchantĂ© ! De quelle façon a-t-elle reçu ce que tu lui as dit ? Dubois, comme en fuyant. Elle opine tout doucement Ă vous garder par compassion ; elle espĂšre vous guĂ©rir par lâhabitude de la voir. Dorante, charmĂ©. SincĂšrement ? Dubois. Elle nâen rĂ©chappera point ; câest autant de pris. Je mâen retourne. Dorante. Reste, au contraire. Je crois que voici Marton. Dis-lui que madame mâattend pour me remettre des papiers, et que jâirai la trouver dĂšs que je les aurai. Dubois. Partez ; aussi bien ai-je un petit avis Ă donner Ă Marton. Il est bon de jeter dans tous les esprits les soupçons dont nous avons besoin. ScĂšne XVII DUBOIS, MARTON. Marton. OĂč est donc Dorante ? il me semble lâavoir vu avec toi. Dubois, brusquement. Il dit que Madame lâattend pour des papiers ; il reviendra ensuite. Au reste, quâest-il nĂ©cessaire quâil voie cet appartement ? Sâil nâen voulait pas, il serait bien dĂ©licat. Pardi, je lui conseillerais⊠Marton. Ce ne sont pas lĂ tes affaires je suis les ordres de madame. Dubois. Madame est bonne et sage ; mais prenez garde, ne trouvez-vous pas que ce petit galant-lĂ fait les yeux doux ? Marton. Il les fait comme il les a. Dubois. Je me trompe fort, si je nâai pas vu la mine de ce freluquet considĂ©rer, je ne sais oĂč, celle de madame. Marton. Eh bien, est-ce quâon te fĂąche, quand on la trouve belle ? Dubois. Non. Mais je me figure quelquefois quâil nâest venu ici que pour la voir de plus prĂšs. Marton, riant. Ah ! ah ! quelle idĂ©e ! Va, tu nây entends rien ; tu tây connais mal. Dubois, riant. Ah ! ah ! je suis donc bien sot ! Marton, riant en sâen allant. Ah ! ah ! lâoriginal avec ses observations ! Dubois, seul. Allez, allez, prenez toujours. Jâaurai soin de vous les faire trouver meilleures. Allons faire jouer toutes nos batteries.
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Jesais pas si je suis folle ou mon conjoint était PN. Ydman56 - 25 août 2022 à 15:46. Bonjour à tous, J'ai longtemps réfléchi à écrire sur ce sujet car la premiÚre fois que je
LE PARISIEN WEEK-END. AprĂšs avoir prĂ©sidĂ© le jury du dernier Festival de Cannes, il sâest senti changĂ©. Un dĂ©clic», nous confie lâacteur. Son moteur, câest lâhumain, les rencontres, et faire du bon boulot, loin du star-systĂšme. Ă 63 ans, Vincent Lindon continue de mener sa carriĂšre au cinĂ©ma comme il agit dans sa vie. Ă lâ origines sociales, ses engagements, la jeunesse, le cinĂ©ma... Vincent Lindon, 63 ans, a rĂ©pondu Ă nos questions, sans tabou. LP/Olivier ArandelDans le nouveau film de Claire Denis, Avec amour et acharnement », en salle le 31 aoĂ»t, Jean Vincent Lindon est un homme accablĂ© par son passĂ©, qui nâose plus entreprendre grand-chose, peine Ă comprendre son ado, mais vit un amour rassurant avec Sara Juliette Binoche. Il trouve ainsi un semblant dâĂ©quilibre, jusquâau jour oĂč lâex-amant de Sara vient tout faire vaciller.
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je ne sais pas ce que je ferai