99 entreprises et 34 adresses Vous cherchez un professionnel domicilié rue de la corderie à Saint-Brieuc ? Toutes les sociétés de cette voie sont référencées sur l’annuaire Hoodspot ! Pour étendre votre recherche à toute cette ville, vous pouvez aussi consulter l'annuaire des entreprises à Saint-Brieuc Voir toutes les adresses Filtrer par activité location de logements 48 location biens immobiliers et terrains 13 concessionnaire 4 coursiers 3 arts plastiques 3 gardien d'immeuble 2 coiffeur 2 société de nettoyage 2 restaurant 2 Voir plus d'activités vente à domicile 2 épicerie 2 conseil affaires et gestion 1 foyer pour handicapés physiques 1 foyer pour toxicomanes 1 foyer pour handicapés et personnes dépendantes 1 maison de repos pour adulte handicapé 1 maison de repos pour enfant handicapé 1 maison de retraite médicalisée 1 formation continue 1 garagiste 1 administration de biens immobiliers 1 bars, cafés, discothèques 1 restaurants d'entreprises et cantines 1 boucherie 1 grossiste en fournitures industrielle 1 travaux d'isolation 1 fabricant de meubles 1 fabrique d'objets en bois 1 éleveur 1 hébergements sociaux 1 31 32 33 Vous cherchez un professionnel domicilié rue de la corderie à Saint-Brieuc ? Toutes les sociétés à cette adresse sont référencées sur l’annuaire Hoodspot ! 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 HALK 41 Rue de la Corderie, 22000 Saint-Brieuc 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 Toutes les adresses Rue De La Corderie à Saint-Brieuc Sélectionnez un numéro pour voir tous les pros et spots de cette adresse. 1 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 3 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 4 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 5 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 6 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 8b Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 8 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 10 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 13 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 14 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 15 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 16 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 17a Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 17 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 18 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 19 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 25 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 27 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 32 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 35 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 36b Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 36 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 36c Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 36a Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 37 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 41 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 50 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 50b Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 52 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 63 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 70 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 86a Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 86 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc 88 Rue De La Corderie à Saint-Brieuc
7000 €. Place de parking à vendre dans résidence Le Cabestan, en hyper centre, à 32 rue des Trois Frères Le Goff à Saint-Brieuc. 13 000 €. Vends garage fermant à clé situé au 12 rue Saint-Benoît à Saint-Brieuc, en plein centre ville. Disponible le 01/12/2009.
1Dossier Bien naître ici > n°116 janvier 2013 Mensuel L E M A G A Z I N E D E S C O S T A R M O R I C A I N S É D I T É P A R L E C O N S E I L G É N É R A L Actualité Rencontre Actions Le Guide Perspectives Rencontre Actions Le Guide Perspectives Budget 2013 maintenir le cap dans un contexte de crise > Page 7 L'entreprise C-Log à Pleudihen-sur-Rance > Page 19 Découverte d'une planète habitée à La Roche-Derrien > Page 21 Assemblée départementale le Département, acteur du développement régional > Pages 24 25 Championnats de France de badminton à Saint-Brieuc > Page 37 L’accompagnement périnatal 22 D o ssier 11 15 ➝ M A G A Z I N E L’accompagnement périnatal Bien naître ici Photo Thierry Jeandot Thierry Jeandot Chaque année, on compte près de 6 000 naissances en Côtes d’Armor. Depuis quatre ans, un partenariat fédère les nombreux acteurs qui suivent les futures mamans. Une réponse au labyrinthe des accompagnements possibles, et au dédale des démarches administratives. C’est aussi la prise en compte du fait qu’une grossesse ne se passe pas uniquement dans la partie visible, le ventre. Mais aussi dans la tête de la mère et du père. Sommaire 5 10 ➝ Ac tu alité La ministre des Droits des femmes à la rencontre des Costarmoricain-e-s Le Fest-noz au Patrimoine mondial de l’Unesco Budget 2013 maintenir le cap dans un contexte de crise Le président Claudy Lebreton en visite à Pontrieux Lancement de la campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques. Ya d’ar brezhoneg ha ya d’an aferioù Les entreprises s’affichent en breton 16 19 ➝ Pers pec tives Près de 10 000 lycéens à Sup’Armor Le chantier naval Boréal à Minihy-Tréguier À Lannion, Apptom mise sur le “cloud computing” L’entreprise C-Log à Pleudihen-sur-Rance 20 22 ➝ Renc on tre À Ploufragan, la Cité du goût a faim d’innovation Les artistes du Boudoir biscornu à La Roche-Derrien Adrian Colin, verrier d’art à Dinan 23 29 ➝ Ac t ions Investir, c’est préserver l’emploi local Session de l’assemblée départementale le Département, acteur du développement régional Éric Gabet assure la police portuaire à Saint-Quay-Portrieux et Binic Le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement vous conseille Le Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur Bafa La communauté de communes du pays de Bégard 30 31 ➝ Patr i moine Marcel Cachin, un homme de convictions 32 33 ➝ Por te- parole L’expression des groupes politiques du Conseil général 4 ➝ L’image du mois L’image du mois 34 37 ➝ Gu id e Les Amants de Plestin, un projet qui mobilise toute la commune Le P’tit Cirk, à Lannion Peintres et sculpteurs de Bretagne à Saint-Brieuc > Les championnats de France de badminton à Steredenn 38 39 ➝ Dét en te Recette tarte chibouste aux pommes Jardin en janvier, pense à préparer ton jardin Les mots fléchés 35 20 16 29 6 17 35 26 É dit o 3 > n°116 janvier 2013 Protéger nos enfants un enjeu d’avenir Thierry Jeandot Claudy Lebreton Président du Département des Côtes d’Armor La protection de l’enfance est un enjeu majeur qui concerne les enfants d’abord, et l’ensemble des adultes, non seulement en tant que parents, enseignants, éducateurs, bénévoles mais aussi, et surtout, en tant que citoyens. Il s’agit ainsi, à mon sens, de la compétence la plus sensible transférée aux Départements, et à leurs exécutifs, lors de la première vague de décentralisation de 1982. Notre Département œuvre, plus largement, pour donner aux enfants les conditions de leur épanouissement. Il a ainsi consacré un budget de près de 60 M€ en 2012 à la conduite d’actions de prévention, par le soutien financier aux familles dans le besoin, les aides aux jeunes en difficulté et le soutien au réseau des assistants maternels, et de protection à travers le placement familial, les établissements éducatifs et le suivi des mesures éducatives. C’est par la cohérence et la proximité de ces interventions que le Conseil général permet aux plus de 5 000 familles et 9 000 enfants costarmoricains de retrouver un équilibre familial et un cadre sécurisant pour bien grandir et s’épanouir. La protection de l’enfance constitue un rempart face à la crise et à ces situations d’isolement, de désarroi, d’incertitude dans l’exercice de la fonction parentale qui peuvent conduire à des conditions de risque pour les enfants. Je porte, et je continuerai de porter, une attention particulière au bien-être et au développement des enfants. C’est une priorité pour notre avenir commun. Toute crise, toute épreuve, porte en elle des défis qu’il faut savoir transformer en énergie renouvelée. La période actuelle a ceci d’exaltant qu’elle doit nous faire redoubler d’audace pour l’avenir. 8 Q Hôtel du Département 9 place du Général-de-Gaulle CS 42371 22023 Saint-Brieuc cedex 1 contact Le Département des Côtes d’Armor Côtes d’Armor le Département est sur Facebook version mobile de Q Dinan 7 rue Victor-Schoelcher CS 96370 22106 Dinan cedex Tél. 02 96 80 00 80 Q Guingamp 9 place Saint-Sauveur CS 60517 22205 Guingamp cedex Tél. 02 96 44 85 44 Q Lannion 5 allée du Palais-de-Justice BP 40728 22304 Lannion cedex Tél. 02 96 04 01 04 Q Loudéac / Rostrenen 42 boulevard Henri-Castel CS 90427 22604 Loudéac cedex Tél. 02 96 28 11 01 Q Saint-Brieuc 76 A rue de Quintin CS 50551 22035 Saint-Brieuc cedex 1 Tél. 02 96 60 86 86 Les Maisons du Département 44 Photo Thierry Jeandot - Département des Côtes d’Armor Saint-Brieuc, jeudi 29 novembre. 14 h 28 L’image du mois Explor’emploi, le premier salon départemental du recrutement et de la formation continue, se tenait jeudi 29 novembre, au parc des expositions de Saint-Brieuc. Quelque 2 000 visiteurs, jeunes diplômés, salariés en réorientation professionnelle ou deman- deurs d’emplois, ont pu y rencontrer directement des entreprises départementales et régionales recrutant dans de nombreux domaines agroalimentaire, banque-assurance, informatique, industrie, etc. Organismes de formation continue et acteurs de l’emploi et de l’insertion professionnelle étaient également partie prenante de cet événement unique en son genre, fruit d’un partenariat entre Ouest-France et le Conseil général. 5Trois sapeurs pompiers, formateurs au Service dé - partemental d’incendie et de secours des Cô tes d’Armor, SDIS ont ré di gé un gui de pratique destiné à leurs con frè res. Charlay Dam blant, Thierry Boul - laire et Gé rald Landais ont ainsi vou lu aider tous ceux qui ont embrassé la carrière, volontaires ou profession- nels, et ceux qui préparent un concours. Formez, dé - montrez, roulez, c’est le ti tre du guide, vient combler un manque puisque l’IUT de Poitiers en a fait un outil pour sa for- mation en hygiène, sécurité et environnement. Editions Papyrus, 29 € tome 1 qcmpompiers Ac tu alité 5 > n°116 janvier 2013 ECA Faros s’exporte au Japon La société lannionnaise ECA Faros a vendu pour la première fois un simula- teur de vol à une compagnie aérienne japonaise, Starflyer. Le contrat s’élève “entre 300 000 et 400 000 €”, a indiqué Michel Théoval, le représentant d’ECA Faros au Japon, précisant que ce simulateur est d’une “grande sou- plesse et permet notamment de créer ses propres scénarios de vols sur des appareils Airbus A320”. ECA Faros, qui emploie 70 personnes, a déjà signé quelque 170 contrats avec des compagnies aériennes dans le monde. En mémoire d’Alain Gouriou et d’Emile Raoult Début décembre, en l’espace de quelques jours, les Côtes d’Armor perdaient deux hommes qui auront marqué, chacun avec sa personnalité et ses convictions, la vie départementale. Alain Gouriou, maire de Lannion durant près de 20 ans, dix ans député des Côtes d’Armor, conseiller régional, a siégé 19 ans au sein de l’assemblée départe- mentale, dont il fut vice-président de 1984 à 2001. Homme de convictions, toujours à l’écoute de ses concitoyens, il laisse une empreinte indélébile dans l’histoire politique des Côtes d’Armor. Quelques jours plus tard, Emile Raoult nous quittait à son tour. Conseiller général de Belle-Isle-en-Terre de 2001 à 2012, cet ancien instituteur, ardent défenseur de la langue et de la culture bretonnes, savait à merveille conjuguer gentillesse et opiniâtreté. Lors de sa session du 10 décembre, l’assemblée départementale leur a rendu un hom- mage ému, amical et confraternel. L’égalité femmes hommes en débat à Binic Une valeur, un objectif, un droit L’égalité femmes hom - mes est un com bat de première gar de. Pour de nombreuses femmes, notamment en Côtes d’Armor, au-delà d’une forte conviction, cette lutte est une deuxième nature. Peut-on pour autant parler de l’émer - gence d’un mo dèle bre ton ? Najat Val laud- Belkacem, ministre aux Droits des fem mes, était très attendue ce 6 dé - cembre. Elle était in vi - tée par le Conseil gé né - ral au colloque, Égalité entre les fem mes et les hommes, territoires et décentralisation, à Binic. Dans la salle, 200 per- sonnes, en majorité des femmes, des responsa bles d’associations, de col lecti - vités, des élues et Clau dy Lebreton, prési dent du Dé - partement. Pour la mi nis - tre, “Des mesures contrai- gnantes sont nécessaires car les mentalités ne bougent pas. L’État doit montrer l’exemple. Il ne faut plus banaliser les iné- galités. Et dès la maternelle, l’école doit jouer un rôle”. Comme la mairie de Rennes et la Ré gion, le Département a entamé une démarche pour obtenir le label Éga lité femmes hommes. D’autres collectivités lui emboîtent le pas, profitant d’un “cli- mat” favorable où les résis- tances mollis sent, notam- ment dans le domaine de la ségrégation professionnelle. C’est Annie Junter, titulaire de la chaire d’études sur l’égalité à l’Université de Rennes II, qui ouvre le débat “Nous devons développer la démocratie paritaire, généra- liser l’égalité dans toutes les politiques. Car la parité, un grand chantier, se hâte len- tement”. Danièle Bousquet, présidente du Haut conseil de l’égalité entre les femmes et les hommes, apporte son éclairage de femme enga- gée de longue date aux côtés d’Yvette Roudy, ministre de cette même cause de 1981 à 1986. Cette dernière affirmait que ce combat “est une coa- lition de causes et doit s’orga- niser comme un mouvement syndical”. Un colloque ponctué d’in- terventions remarquées, comme celle de Bernadette Vanden Driesche, présidente de la Maison des femmes, d’expériences de collecti- vités et d’un intermède culturel fustigeant le voca- bulaire sexiste de la langue de Molière. Conférence disponibles sur rubrique À voir / À écouter Pour Najat Vallaud-Belkacem, ministre aux Droits des femmes, “L’État doit montrer l’exemple. Il ne faut plus banaliser les inégalités. Et dès la maternelle, l’école doit jouer un rôle”. Thierry Jeandot Thierry Jeandot Emile Raoult. Thierry Jeandot Alain Gouriou. Ville de Lannion Sapeurs-Pompiers Un livre qui fera référence Agir pour le développement durable Les Costarmoricains, champions du tri des déchets Le bilan national récem- ment publié par Eco-em - bal lages est plus que flat - teur pour no tre ré gion et, plus particulièrement, pour les Côtes d’Armor. Cha - que Breton a trié, en 2011, 65,3 kg de déchets mé na - gers, largement plus que la moyenne nationale de 45,2 kg par habitant. Et ce sont les Costarmoricains qui affichent la meilleure performance, avec 73,2 kg, une hausse record de 10 % par rapport à 2010. Un rapport “gagnant-ga - gnant”, puisque les col - lectivi tés perçoivent des subventions d’Eco-em - balla ges en fonction des volu mes de dé chets triés 11,56 € par habitant en Bretagne, con tre 8 € en moyenne nationale. Ce civisme des Cos tar mo - ricains vient ap porter une nouvelle pierre à l’édifice du Plan climat énergie des Côtes d’Armor, en cours d’élaboration par le Département, qui en 2012 a consacré 1,3 M € au trai- tement des déchets. 66 Ac tu alité Côtes d’ArmorM A G A Z I N E Grâce à son bassin sportif de 50 m, le parc Aquabaie le plus grand de Bretagne, à Saint-Brieuc, fait désor- mais partie du programme des grands meetings natio- naux de natation, labellisé par la Fédération françai- se de natation. Les perfor- mances exceptionnelles de nos nageurs aux de Londres ont par ailleurs 19-20 janvier à Saint-Brieuc Meeting Aquabaie d’Armor redonné à la natation son image de sport aussi com- plet que spectaculaire. Bien sûr, les “Grands » ne seront pas là , mais les organisa- teurs attendent une belle brochette de jeunes cham- pions en devenir, venus de toute la France. Une mani- festation organisée par le comité départemental de natation, avec le soutien Reconnaissance internationale pour la culture bretonne Le Fest-noz au Patrimoine de l’Unesco Thierry Jeandot Fromages Darley de Saint-Brieuc ag - glomération et du Département. Ou - verture des portes samedi à 12 h 30 ; début des séries à 14 h ; finales à par - tir de 20 h 30. Le di - manche ouverture des portes à 7 h 30 ; début des séries à 9 h ; finales à partir de 15 h 30. Entrée libre. Programme complet sur Il y a un peu plus d’un an, l’association Dastum ras- semblait un groupe de tra vail pour déposer au mi nistère de la Culture un dossier de candidature auprès de l’Unesco l’orga- nisme culturel des Nations- Unies, afin d’obtenir que le fest-noz accède au rang de “Patrimoine immatériel de l’humanité”. Réuni le 5 décembre à Paris, le très sérieux Comité intergou- vernemental de l’Unesco rendait un verdict favorable. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre à travers toute la Bretagne... et bien au-delà . Tombé quelque peu en désuétude après la guerre, le fest-noz doit en partie son renouveau, à partir des années 1950, à Loeiz Ropars, l’un des précur- seurs de la revitalisation de la culture bretonne. Aujourd’hui, on recense environ 2 500 festoù- noz chaque année en Bretagne, rassemblant plus de 700 000 per- sonnes, avec cette parti- cularité d’attirer toutes les générations… sans compter les innom- brables manifestations organisées par la diaspora bretonne en France et à l’étranger. Des chiffres qui valent tous les discours… et cette reconnaissance de la communauté internatio- nale. Des goûts et des terroirs Un site pour savourer la Bretagne La Chambre d’agricul- ture de Bretagne a mis en ligne un nouveau site intitulé “Savourez la Bretagne”. On y trouve des données chiffrées, des informations variées sur l’agriculture bretonne, notamment sur les pro- duits qui apportent une plus-value à la produc- tion agricole de la région et la valorisent en termes d’image. Y sont listés des centaines de producteurs dont la qualité des produits les propulse sur le devant de la scène de l’excellence en matière alimentaire et gustative, à l’instar de la fromagerie Darley, à Ruca photo. On y trouve égale- ment l’agenda des événe- ments se déroulant dans Mémoires du Gouët et du Légué L’association Le Signet, qui fédère des férus d’histoire, a récemment publié un nouvel ouvrage dans la collection Mémoires en images. Sous le titre La vallée du Gouët, le port du Légué, ce livre nous embarque dans une promenade très richement illus- trée 200 cartes postales et documents anciens à travers le temps, de l’embou- chure du Gouët au port du Légué. On y redécouvre, entre autres, de vieux moulins à eau, les ouvrages ferroviaires d’Harel de la Noë, les mines de plomb de Trémuson, Quintin, ancienne capi- tale de la “toile Bretagne”... et bien sûr toutes les activités portuaires pêche, commerce du port briochin. Editions Alain Sutton, 21 €. Le nouveau CD de Pat O’May Faut-il encore présenter Pat O’May ? Oui, sans modération. Ce guitariste, dont la musique n’a pas pris une ride, a du sang irlandais dans les veines, mais a choisi de vivre en Bretagne . Fidèle à ses ori- gines, il a sorti un nouvel album en décembre. Celtic Wings a été enregistré en Bretagne et outre Manche. Et pas n’importe où, puisque le CD a été mas- terisé dans les célèbres studios d’Abbey Road où enregistraient les Beatles et qui donnèrent leur nom à un de leurs albums. La musique de Pat O’May est toujours un mix de rock, de métal et de musiques traditionnelles celtiques, arabes et même chinoises. Il nous pro- pose des duos avec Alan Stivell, Martin Barre de Jethro Tull, James Wood d’Exca- libur, Moya Brennan et Jonathan Noyce d’Archive. Bref, que des pointures ! > 02 96 45 77 02 Ultimo a déménagé Dans le magazine n° 115 du mois de décembre, l’adresse d’Ultimo est erro- née colonne de gauche page 14, dans la rubrique Dossier. En effet, l’asso- ciation d’aide alimentaire n’est plus domiciliée à L’Hermitage-Lorge mais à La Harmoye, au lieu-dit Le Garatoué. > 02 96 73 85 07 les exploitations ou sur les marchés. Une rubrique délivre des recettes gour- mandes et enfin, si vous cherchez un produit ou un secteur géographique pré- cis, un moteur de re cher - ches vous guide. Un site attractif qui fourmille d’in- formations très utiles. Thierry Jeandot L’a Sig de a pu o la M i l d du Léguéce livre nous 700 000 Bretons participent chaque année à ces fêtes dont la particularité est de renforcer les liens entre générations. 7Ac tu alité 7 > n°116 janvier 2013 Débat d’orientations budgétaires 2013 Tenir le cap dans un contexte de crise Sandie crampon Thierry Jeandot Thierry Jeandot Heureux habitants du Trégor, petits et grands qu’attendez-vous pour aller jouer ? Grâce à la lu - dothèque, rien que des jeux, pour les petits, les ados et les adultes. Eh bien oui, Cavan l’a fait et 200 personnes la fréquentent chaque semaine. Le nouveau local, ouvert en octobre, fonc- tionne comme une biblio- thèque puisqu’on peut Lundi 10 décembre, l’as- semblée départementale s’est réunie pour le débat d’orientations budgétaires. Cet exercice obligatoire a pour finalité de présenter aux élus la situation des finances départemen- tales et les grandes lignes du budget 2013 qui leur sera proposé en janvier. Dans le contexte de crise auquel n’échappent pas les Côtes d’Armor, “Nous préparons notre cinquième budget de crise”, a annon- cé le président Claudy Lebreton. Les recettes du Département stagnent, alors que les dépenses de solidarités vont augmen- ter de 2 à 3 %. Elles mobi- lisaient déjà , en 2012, 52 % 248 M € du budget de fonctionnement de la col- lectivité. Dans ce domaine, véritable cœur de métier du Département, ce der- nier entend continuer de jouer son rôle moteur, en assumant ses enga- gements au service des Costarmoricains les plus fragilisés. Il a par ail- leurs annoncé un recen- trage de ses actions sur ses grandes priorités la jeunesse et l’éducation, le service public dépar- temental, l’emploi et la cohésion sociale, la ruralité et enfin, l’aménagement numérique du territoire. Pour exemple, le plan plu- riannuel d’investissements dans les collèges publics 200 M € sur la période 2010-2018, représentera 18 M € de travaux cette année. D’autres points essentiels concernant notamment l’aména- gement numérique, les transports et la jeunesse, ont été abordés lors de la session du 29 novembre lire en pages 24 – 25. y emprunter les jeux. La population concernée est celle de la communauté de communes du Centre- Trégor, grâce à la camion- nette Ludomobile 1 500 jeux, qui sillonne le ter- ritoire. C’est Pierre-Yvon Trémel qui avait lancé l’idée, devenue réalité grâce à des fonds européens, la Caf, le Ludothèque du Trégor Pour le plaisir de tous Traumatisés crâniens une adresse à Saint-Brieuc Un groupe d’entraide mutuelle Gem dédié aux traumatisés crâniens a ouvert au 20 rue de Gouédic à Saint- Brieuc. Ti Kenwaller, c’est son nom, veut dire maison de la complicité. Né au mois d’octobre, à l’initiative de l’Asso- ciation des familles de traumatisés crâniens AFTC22, ce Gem a pour but de permettre aux personnes traumati- sées crâniennes de récréer des liens sociaux grâce à différents ateliers autour de la photo, de la peinture, du scrabble, etc. Financé par l’Agence régionale de santé, il est le 2e lieu de ce type en Bretagne, avec Brest. > 02 96 63 03 77 tikenwaller Les Chevaliers de la coquille ont leur médaille La Confrérie des chevaliers de la coquille Saint-Jacques fête son 25e anniversaire en faisant frapper une médaille de la Monnaie de Paris à ses couleurs. 5 000 médailles en alliage cuivre-métal sont mises en vente depuis le 21 décembre. “C’est un objet de collection”, souligne Patrick Levard, le président de l’association. La médaille de la confrérie est en vente 2 € à l’association, 22 quai Chanoine- Guinard, 22190 Plérin. > 02 96 33 75 78 Cécile Duflot sollicite Claudy Lebreton “Le risque de fracture numérique est celui d’une France à deux vitesses”. C’est ainsi que s’est exprimée Cécile Duflot, ministre de l’Egalité des Terri- toires et du Logement, en confiant une mission à Claudy Lebreton, président de l’Assemblée des Départements de France ADF. Cette mission de réflexion et de prospective portera sur les impacts du numérique sur l’égalité des territoires. Claudy Lebreton remettra un rapport d’étape à la ministre en février, et rendra son rapport final en avril prochain. Nouveau groupe scolaire à Plédran Une réalisation exemplaire Neuf classes de primaire, cinq de maternelle et deux “classes soupapes”, un es- pace informatique, une médiathèque, deux salles pour les enseignants, une garderie... Le tout répondant aux normes BBC bâtiment basse consommation. Le groupe scolaire Maria- et-Maurice-Letournier de Plédran a été officiel- lement inauguré le 24 novembre, en présence de la maire, Maryse Raoult, et de nombreux élus régio- naux et départementaux. L’école, qui accueille près de 400 élèves, constitue aujourd’hui une réfé- rence de par sa taille et sa conception 80 % de la structure et des façades sont en bois. Coût de l’opé ration 5 M €, dont une subvention dépar- tementale de 150 000 €, dans le cadre du contrat de territoire signé avec Saint-Brieuc aggloméra- tion, un contrat dans le quel le Dé part ement consacre 1 M € aux in vestisse ments scolaires. Enfin, Christine Orain, con seillère générale du canton et vice-présidente du Département, a tenu à souligner la démarche de la municipalité qui a, sur ce chantier, réservé plus de 3 000 h de travail à des personnes en insertion. Le Département recentre ses actions sur ses grandes priorités jeunesse et éduca- tion, service public départemental, emploi et cohésion sociale, ruralité et aménagement numérique du territoire. Département et la Région. L’association, qui fonctionne avec des bénévoles, joue un rôle social loin d’être négli- geable en milieu rural. 7 rue Jean Monnet, Cavan > 02 96 35 99 11 ou 06 03 96 22 85 Thierry Jeandot 88 Ac tu alité Côtes d’ArmorM A G A Z I N E Accueil de jour Alzheimer en Centre-Bretagne Quatre comités intercommunaux d’entraide se sont associés, Maël- Carhaix, Bourbriac, Callac et Quintin, pour mettre en place un accueil de jour itinérant. Ce service s’adresse aux personnes atteintes de la mala- die d’Alzheimer qui sont accueillies un jour par semaine dans leur sec- teur. Une initiative cofinancée par le Département et la CNSA Caisse nationale de solidarité pour l’auto- nomie. Des ateliers sont proposés, aussi bien manuels qu’intellectuels. Cela permet un répit aux aidants, le plus souvent des parents proches. Pour plus d’infos - dates, lieux - , s’adresser dans les mairies des communes concernées. Une web-tv en pays de Moncontour Ils sont cinq, âgés de 14 à 15 ans, et n’ont peur de rien, surtout pas d’une caméra. Paul-Henri et François-Arthur Dieulesaint, Maxime Pailloux, Sullivan Czéglédi et Jimmy Ulriades ont créé leur junior association à Moncontour il y a un an. Résultat une web-tv “La télé de chez vous”, qui n’a rien à envier à ses grandes sœurs magazines, reportages, interviews... Le tout présen- té avec humour par un présentateur légèrement déjanté. Leur site est également plein d’infos, de courts métrages, de films et de jeux. Ne vous méprenez pas cette web-tv s’adresse aussi bien aux adultes qu’aux ados. Allez y faire un tour. Ces cinq-là méritent de faire le buzz. Le pays de Dinan 2012 Dans la version 2012 du Pays de Dinan, plusieurs articles sont consacrés à Jean Cordelier, de son vrai nom Charles Poirier, un écrivain qui prit le nom du lycée de Dinan qu’il fréquenta, pour signer ses ouvrages. On fête cette année l’anniversaire de sa naissance. L’homme est décédé en 1980. Le montant de la souscription 30 € est à envoyer à l’adresse suivante ajouter 6 € de port. Le pays de Dinan 20 rue Waldeck-Rousseau - BP 16362 22106 Dinan cedex > 02 96 39 04 65 Thierry Jeandot Thierry Jeandot Le Département met ac - tuellement en place un Plan de prévention du bruit dans l’environnement PPBE, qui fait suite à l’élabora- tion par les services de l’État de cartes de bruits sur les routes. Trois routes départementales sont con - cernées la RD 700 entre la RN 12 à Saint-Brieuc et Plaintel- Malakoff, la RD Prévention du bruit sur les routes départementales Donnez votre avis sur 712 rocade urbaine de Saint- Brieuc entre Brézillet et Le Carpont, la RD 786 entre la RN 12 à Plérin et Pordic. Ce PPBE fait l’objet d’une consultation du pu blic jus qu’au 8 février. Vous pouvez ainsi réagir sur no- tre site internet, rubrique “L’a ménagement du ter- ritoire”, où sont consul- tables les pièces du dossier. L’ensemble des réactions sera joint au document fi - nal du PPBE. Possibilité également de participer à cette consultation en se rendant au Conseil géné- ral, 9 place du Général-de- Gaulle à Saint-Brieuc. / L’aménage- ment du territoire Les trophées de Relais habitat 22 ont été remis, lors d’une cérémonie, le 16 novembre à Pordic. Doté de 18 000 €, ce con - cours a distingué neuf lauréats dans trois caté- gories. Dans la catégorie “projets in novants portés par des entreprises”, le premier prix est revenu à l’entreprise Tycoat pour la construction d’une mai- son passive et écologique à Lannion. Dans la caté- gorie “qualité de l’habitat dans le logement locatif conventionné”, le premier prix est remporté par Côtes d’Armor Habitat, présidé par Jean-Jacques Bizien photo, pour une opéra- tion de 15 logements loca- tifs passifs à Ploufragan. Enfin, dans la catégorie “qualité de l’habitat dans l’accession à la propriété”, le premier prix revient à Jean-Yves Dano, pour une maison passive au Merzer. Des bateaux aux algues à Pontrieux Une visite très marine Au programme du pré- sident du Département, un déplacement à Pontrieux le 15 novembre. Sur le port, quelques plaisanciers pré- parent leur bateau pour l’hiver. Yves Le Mouër, maire de la commune, et Vincent Le Meaux, conseiller géné- ral du canton, expliquent à Claudy Lebreton le pro- jet pour le port à l’horizon 2014. Le Département, pro - priétaire de 17 ports dont celui-ci, en a délégué la ges tion à la Chambre de commerce et d’industrie. Mais à Pontrieux, la com- mune a pour objectif de sé - parer plaisance et com - merce, en prenant à sa char - ge la partie plaisance. Des aménagements s’avè rent en effet nécessaires pour mieux accueillir les usagers et en attirer de nouveaux. Le président s’est ensuite rendu dans l’entreprise Biotechmarine, du groupe Roullier. Trente personnes travaillent sur ce site. À par - tir d’algues marines conte- nant des principes actifs, cette société élabore des produits qu’elle vend en - suite à l’industrie cosmé- tique. Près de 95 % des al - gues proviennent de Bréhat où poussent 800 va riétés. Ici, les techniciens chimistes traitent 30 sortes d’algues Un technicien de Biotechmarine explique à Claudy Lebreton et Vincent Le Meaux le processus de fabrication des extraits d’algues destinés à l’industrie cosmétique. Thierry Jeandot fraîches qui, une fois lavées et triées, sont broyées et fil- trées. Le liquide extrait est analysé sur le plan bacté- riologique. Dans nos régions à fort mar nage, les algues re - gor gent de minéraux et d’oligo-éléments. Près de 200 tonnes transitent par Biotechmarine qui vend à 30 distributeurs dans le monde entier. La France est une référence pour ces produits. Trophées de Relais habitat 22 Côtes d’Armor Habitat primé 9Ac tu alité 9 > n°116 janvier 2013 Coquilles Saint-Jacques en baie de Saint-Brieuc Les pêcheurs invités à prélever moins L a nouvelle est tombée en pleine session de l’as- semblée départementale, le 29 novembre 139 em - plois supprimés chez Al ca - tel-Lucent à Lannion 1 430 en France ; 5 500 dans le monde. À travers le vo - te d’une motion de sou - tien aux sa lariés et à leurs familles, le Dé par tement a unani mement souligné l’importance stratégique du maintien de cette filière d’avenir. Salarié d’Alcatel- Lucent et conseiller général de Ples tin-les-Grèves, André Coënt photo est intervenu “En 30 ans, j’ai connu 10 plans de licenciements, rien n’y fait. Le cercle vertueux’ conti - nue. Un emploi en moins en Fran ce, c’est un emploi de plus en Chine, où l’entreprise a bradé son savoir-faire. De - puis le rachat par Alcatel en 2006 du fonds de pensions américain Lucent, ce dernier a pompé Alcatel jusqu’au dernier sou, a pris le pouvoir et applique allègrement sa politique libérale. Si rien n’est Le 26 novembre avait lieu le coup d’envoi de la pêche à la coquille Saint-Jacques sur le gisement principal de la baie de Saint-Brieuc. Cette saison, les 215 ba - teaux titulaires d’une li - cence peuvent prélever 3 500 tonnes du précieux mollusque, jusqu’au mois de mars. Ce quota, établi par Ifremer à la deman - de des pêcheurs, est en bais se par rapport aux an - nées précédentes il était de 4 500 tonnes l’année derniè re. La raison ? Une mau vaise reproduction observée ces trois ou quatre dernières années. Selon Ifremer, le stock immédia- tement exploitable serait ainsi de 15 600 tonnes cette année, contre 19 330 ton - nes en 2009. L’objectif des quo tas - qui sont un avis des scientifiques et non une obligation faite aux pêcheurs - est de préserver la ressource sur un gise- ment qui demeure le plus productif au niveau natio- nal. Raison pour laquelle la pratique de cette pêche est extrêmement réglementée. Les coquilles capturées ne doivent en effet pas être inférieures à 10,2 cm et les bateaux ne sont autorisés à pêcher que deux jours par semaine, à raison de trois quarts d’heure par sortie. Côté débouchés, environ 40 % des coquilles débarquées sont com- mercialisées entières et vivantes, et 60 % le sont sous forme de noix fraîches et surgelées *. fait pour protéger l’industrie des télécoms en France et en 139 licenciements chez Alcatel-Lucent à Lannion André Coënt et le Département réagissent Le diagnostic social est en ligne Le Département est à l’initiative d’un diagnostic social des Côtes d’Armor, consultable en ligne. Cartographies, données statistiques sociales et démographiques, évolu- tions de tendances dans le contexte régional et national… sont désormais accessibles. Si ce document de référence a été réalisé pour bâtir le prochain Schéma d’action sociale, il n’en constitue pas moins une mine d’informations précieuses sur le département. les_cotes_darmor/les_chiffres_cles Livre Ségalotti le foot et le foncier Cette terre porte mal- heur, le dernier opus de Bruno Ségalotti, a deux héros et deux credo, le foot et l’attachement à la terre familiale. Mine de rien, voilà un polar qui aborde quelques thèmes bien dans l’esprit de notre temps, tels la voracité de certains promoteurs immobiliers ou le grignotage galopant des terres agricoles. Bonne nouvelle on peut ne pas être historien du foot, et se laisser embarquer par cette intrigue bien ficelée. Edition Astoure, collection Ouest et compagnie, 10 € Fiat Lux reconnue d’intérêt général La culture est souvent considérée comme un supplément d’âme, surtout en période de crise, mais les intermittents du spectacle ne sont pas à l’abri des tempêtes. Certaines compagnies de théâtre, comme Fiat Lux, sont reconnues d’intérêt général et donc habilitées à recevoir des dons de particuliers ou d’entreprises. Cette démarche, qui donne droit à une réduction d’impôt, permet de soutenir la création artistique. > 02 96 33 70 72 Ce mois-ci sur Europe, que nous restera-t-il ? Le social ?”. * Source Côtes d’Armor développement Le quota de pêche pour cette saison est de 3 500 t, en baisse par rapport aux années précédentes, en raison d’une diminution du stock exploitable. Saint-Brieuc Ouverture d’une pharmacie humanitaire L’Adaléa, association dé - partementale s’adressant aux plus fragilisés, a ouvert, en septembre der nier, une pharmacie humanitaire dans ses lo caux du 50 rue de la Cor derie à Saint-Brieuc. Cette pharmacie, la deu- xième en Bretagne après Rennes, s’adresse aux plus démunis, le temps qu’ils puissent bénéficier de la couverture maladie uni- verselle complémentaire. Une pharmacienne béné- vole en assure le fonction- nement et vient compléter le point accueil santé exis- tant, où interviennent déjà un médecin bénévole pour les consultations, une infir- mière et une psychologue. La pharmacie est agréée par l’Agence régionale de santé. Les médicaments sont com- mandés à la pharmacie humanitaire internationale, basée à Nîmes. Adaléa 50 rue de la Corderie > 02 96 68 30 50 l- d l’ it Thierry Jeandot Thierry Jeandot Thierry Jeandot 1010 Ac tu alité Côtes d’ArmorM A G A Z I N E 1 tredeog arbitre 2 gourdon entraîneur 3 astenn extension 4 portezañ gopr portage salarial 5 elfenn élément 6 diorren développer 7 kannadour ambassadeur 8 unvanekaat uniformiser À Mûr, Plérin ou Ploufragan, les entreprises s’affichent en breton Ya d’ar brezhoneg ha ya d’an aferioù Promouvoir ou travailler en breton c’est ce que propose la charte “Ya d’ar brezhoneg” qui compte, dans le département, 110 signataires dont une quarantaine d’entreprises. Les directeurs de Koroll Sonorisation, Talorig et du Centre de formation Bretagne Henri Guérin expliquent leur démarche. Ofis ar brezhoneg Thierry Jeandot Divyezhek eo panelloù stal nevez Koroll en Mur. Philippe Guillo o sinañ Ya d’ar brezhoneg gant Lena Louarn. Georges Delaunay, rener Talorig. “Skeudenn Breizh. Ret eo profitañ diouti ha difenn anezhi.” Setu pezh a lâr Sylvain Reminiac, rener Kreizenn stummañ Breizh Henri Guérin en Sant- Brieg. Evit Kevre Breizh ar Vell-droad e labour ar greizenn stummañ dre sevel stajoù evit ar c’hoa- rierien, an tredeoged 1, ar c’hourdonerien 2, an dud a-youl-vat. E 2003 e oa bet sinet gant Sylvain Reminiac an emglev Ya d’ar brezhoneg ; gant an oberennoù astenn 3nevez emañ adarre o soñjal e plas ar brezhoneg er grei - zenn stummañ. P’eo bet degemeret enni en deus merzet Georges Delaunay, diouzhtu, ar skritellig “Accueil – Dege - mer” en ur vont-e-barzh. Rener Talorig eo Georges Delaunay, un embrege- rezh portezañ gopr 4 savet en Plerin e 2009. Anat e oa dezhañ sinañ Ya d’ar brezhoneg. “Kendrec’het on eo a-bouez, emezañ, en un doare personel hag evit an aferioù ivez. Ar yezh n’eo ket hepken un afer a sevena- dur. War dachenn ar mar- keting e sikour ar yezh d’en em lec’hiañ er rannvro dre berzh un elfenn 5 identelezh kreñv. Prouiñ a ra emaomp o labourat er vro ha pratikoù zo meump tizhet a-druga- rez da Ya d’ar brezhoneg.” Laouen vije an embrege- rerien ivez e vije diorroet 6 Ya d’ar brezhoneg evel ur rouedad aferioù. Divyezhek eo kartennoù- bizit Georges Delaunay un tu e galleg hag an eil tu e brezhoneg. Pa en em gin- nig eo boazet rener Talorig da reiñ ur gartennig. Ha gant div yezh warni e sav ar gomz diwar se alies a-raok kregiñ ar busi- ness. Memes tra a c’hoar- vez gant Philippe Guillo, rener Koroll Sonorisation, sinet gantañ an emglev e miz Du. “Neuze e c’hallomp kontañ pelec’h emaomp, en Mur, nepell eus ar ve - venn etre ar brez- ho neg hag ar gal - laoueg,” eme- zañ. Krouet e oa bet Koroll Sono - risation e 2005. “War an dachenn sevenadurel e la - bouromp, a dis- pleg Philippe Guillo, evit servij sevenadur Breizh alies. Evidomp eo bet naturel lakaat ar brezhoneg war wel en hor savadurioù nevez.” Kement zo bet graet gant Koroll, da skouer gant ur panell 35 metr hed a-us d’an hent broadel 164, m’eo bet kinniget ganti sinañ Ya d’ar brezhoneg. Ar sport a c’hall bezañ kannadour 7 ur vro, e vez lâret. Kannati Breizh ar Vell-droad e c’hallfe bezañ Kreizenn Henri Guérin neuze. “E miz Mae e teuio ar c’hlub Paris FC, a gont Sylvain Reminiac. C’hoant am eus o defe eñvorennoù diankouaus eus o staj e Breizh. Pa vez unvanekaet 8 ar bed, ne c’hall ket ar staj- se bezañ n’eus forzh peseurt staj e n’eus forzh peseurt lec’h. Sellet ouzh ar mor pe ar brezhoneg a zo ken pouezus evit tizhout ar pal-se.” Stéphanie Stoll Ofis ar brezhoneg > >Consultez la versionConsultez la version française de cet article 11D o ssier > n°116 janvier 2013 Pages 11 / 12 / 13 • L’accompagnement périnatal Bien naître ici l’accompagnement périnatal • Entretien prénatal précoce Pour un suivi adapté à chacune Pages 14 / 15 • Parcours maternité Comment y voir plus clair • Suivi prénatal S’adapter à chaque situation • Alain Guéguen vice-président du Conseil général Chaque année, on compte près de 6 000 naissances dans notre département. Depuis 2009, un partenariat fédère les différents acteurs du territoire menant des actions auprès des futures mères. Une réponse au labyrinthe des accompagnements possibles et au dédale des démarches administratives. C’est aussi la prise en compte du fait qu’une grossesse ne se passe pas uniquement dans la partie visible, le ventre. Mais aussi dans la tête de la mère et du père. D o ssier 11 L’accompagnement périnatal Bien naître ici Rédac tion Véronique Rolland Photographies Thierry Jeandot Si l’annonce d’une grossesse et les mois qui suivent sont généralement vécus de façon très positive, ils peuvent également susciter des questionnements et du stress, surtout lors de la première grossesse, relève Franck Kermeur, directeur départemental de la Caisse primaire d’assurance-maladie CPAM. C’est pourquoi, avec les autres acteurs du département partageant cette préoccupation, nous nous sommes rapprochés afin d’élaborer un dispositif spécifique”. CPAM, Conseil général, Caisse d’allocations familiales Caf, Mutualité sociale agricole MSA et Réseau périnatal ont dès lors défini les modalités d’un accompagnement plus cohérent et surtout plus efficace. Outre la mise en place de séances d’information sur le parcours maternité … “ Des réunions d'information sont proposées aux futurs parents, comme ici, à Lannion. 12et de l’entretien prénatal, divers documents et guides d’accompagnement concernant les démarches admi- nistratives et le suivi médical ont été mis en œuvre. Co-construits, ces supports offrent une articulation plus naturelle, tout en permettant à chaque institution de garder son champ de compétences. Une nécessité d’autant plus forte que l’on a estimé qu’une femme enceinte recevait 7 kg de documents officiels ! “Nous avons donc condensé et regroupé les informa- tions pour qu’elles soient moins dispersées, poursuit Franck Kermeur. Mais la coordination entre les différents organismes nous permet également de mieux connaître le champ de compétences de chacun et d’orienter plus aisément les personnes que nous accueillons vers le bon interlocuteur”. Un point de vigilance particulier ce dispositif doit fonctionner pour tous. En la matière, les publics les plus vulnérables étant difficiles à mobiliser, l’effort s’oriente davantage dans leur direction. “Pour ces publics, les meilleurs travaux ont montré que pour réduire les inégalités sociales de santé, il est indispensable d’investir dans l’accompagnement de la grossesse et l’accueil du jeune enfant, note Franck Kermeur. C’est d’autant plus crucial que c’est le moment où tout se joue. Si on veut vraiment que la famille accompagne l’enfant dans les meilleures conditions, il faut donc être présent dès les premiers instants”. Permettre un environnement favorable Mobiliser les familles en leur faisant prendre conscience qu’elles sont elles-mêmes actrices, tel est le pari de l’accom- pagnement périnatal. “Auparavant, la naissance était pro- bablement plus spontanée et naturelle, même s’il y avait des problématiques, constate le docteur Anne Létoret, coordina- trice des actions médico-sociales à la direction de l’Enfance et de la Famille du Conseil général. Certes, toute grossesse n’induit pas forcément une vulnérabilité, mais c’est un moment où le couple ne peut ignorer le changement à venir. Passer de couple à parents est certainement ce qui nous bouscule le plus. Encourager les parents à être acteurs de leurs décisions, de leurs choix et de leurs comportements, est donc essentiel. Mais quel dispositif répond vraiment à cela aujourd’hui, concrètement ? Nous en avons le vœu pieu… Mais c’est très compliqué”. Le pari du nouveau parcours proposé par les partenaires de la périnatalité est donc de trouver l’équilibre entre l’accom- pagnement vers la parentalité, l’accompagnement médical et psychique. “Nous devons être vigilants sur ce maillage pour éviter le surinvestissement dans un domaine au détriment de l’autre”, insiste Anne Létoret. On le sait, être enceinte n’est pas une maladie. Mais pour en arriver à cette décontraction et à un vécu positif, il est nécessaire de prendre en compte tout l’environnement qui va condition- ner la grossesse, investir dans ce moment clé de la vie dans l’intérêt de l’enfant à venir. Tout simplement, mettre toutes les chances du côté de la famille qui se construit. “Plus que nos objec- tifs, on peut expliquer quel est notre rêve, poursuit Anne Létoret. Que l’on parvienne à construire ensemble un parcours permettant à la femme enceinte de passer d’une institution à l’autre, avec autant de fluidité que notre partenariat le laisse entendre. Afin que chacune bénéficie du suivi qui lui corresponde, afin qu’il s’adapte à elle et non l’inverse”. …Laccompagnement périnatal Bien naître ici 12 D o ssier Côtes d’ArmorM A G A Z I N E “ Présent dès les premiers instants” Anne Létoret et Franck Kermeur misent sur les réseaux et les partenariats. Les naissances en Côtes d’Armor * • 6 067 naissances • 62,5 % hors mariage • Taux de natalité 11,1 ‰ • Taux de fécondité 2,18 enfants Si le taux de natalité reste stable en Bretagne, il reste inférieur d’un point à celui de l’Hexagone. Le taux de naissance hors mariage y est supérieur à la moyenne nationale, qui est de 54 %. Idem pour le taux de fécondité qui s’établit à 2,01 enfants par femme en Bretagne contre 1,99 dans l’Hexagone et 2,18 en Côtes d’Armor. * Données Insee 2011. 13* Association départementale pour l'étude et la prévention des affections fœtales et de leurs incidences néonatales D o ssier 13 > n°116 janvier 2013 Entretien prénatal précoce Pour un suivi adapté à chacune Promotrice du Réseau périnatal des Côtes d’Armor, l’Adepafin* regroupe l’ensemble des professionnels de la périnatalité du département. À ce titre, elle joue un rôle central concernant l’entretien prénatal précoce. Rencontre avec Cécile Pichon et le docteur Étienne Moisnon, coordinateurs du réseau. 2 500 entretiens réalisés Le réseau périnatal recueille chaque année les fiches d’évaluation des sages-femmes réalisant l’entretien prénatal précoce. En 2011, le réseau a reçu 993 fiches sur les 2 500 entretiens réalisés. D’après ces données il y a eu • 62 % d’entretiens individuels • 33 % en couple • 52 % n’ont repéré aucune problématique • 20,3 % des difficultés financières, précarité, chômage • 10,5 % psychopathologie • 11,7 % divorce, séparation, conflit de couple • 8,3 % problèmes liés à l’environnement et l’habitat • 3,7 % maladie, handicap • 12,2 % tabac • 1 % toxicomanie, alcool • 1 % angoisse • 31,3 % autre problématique n quoi consiste un entretien prénatal précoce ? Étienne Moisnon L’objectif est très différent d’une consultation médicale. C’est un temps d’échange qui est fonction de la patiente. Durant ces 45 minutes, de nombreuses femmes expriment des difficultés qu’elles n’évoquent pas en consultation classique. Parce qu’on ne leur pose pas les questions, parce qu’on ne dispose pas du temps nécessaire pour les poser… Cet entretien doit être obligatoirement proposé à toutes les patientes en début de grossesse, mais elles sont libres de le refuser ou de l’accepter. À elles ensuite de choisir le professionnel qui va le réaliser, si elles souhaitent être accompagnées ou non, si les parents souhaitent être rencontrés sépa- rément... Tout est envisageable. Quels sont les objectifs ? Étienne Moisnon Il s’agit de dépister des vulnérabilités sociales, addictives, psychiques, des difficultés finan- cières… L’entretien permet une meilleure prise en charge dès le début de la grossesse. En connaissant les vulné- rabilités de la mère, la sage-femme peut proposer une orientation vers différents professionnels en fonction de la teneur de l’entretien. Quoi qu’il en soit, l’entretien reste confidentiel. Quel est le rôle du réseau dans ce cadre ? Cécile Pichon 2 500 entretiens sont réalisés chaque année. Notre mission concerne l’information, la formation et l’évaluation. Ces entretiens sont effectués par les sages-femmes hos- pitalières, de PMI ou libérales. Toutes les sages-femmes du département assistent à nos formations, et sont aptes à réaliser cet entretien. C’est d’ailleurs souvent le premier pas vers la préparation à la naissance et à la parentalité. Quels enseignements pouvez-vous en tirer ? Cécile Pichon Entre nos données et celles de la CPAM, on constate que 40 % des futures mères ont eu un entretien prénatal précoce, sachant que cela concerne davantage les primi- pares. Dans une consultation sur deux, aucune problématique n’est repérée et dans 35 % des cas, aucune orientation particulière n’est donnée. L’entretien se limite alors aux explications concer- nant le déroulement de la grossesse, et la préparation à la naissance. Les pro- blématiques les plus fréquentes sont E liées aux difficultés financières, aux addictions au tabac ou à l’alcool. À la patiente de décider si elle se saisit, ou pas, des orientations proposées. Les bénéfices de ces entretiens sont-ils mesurables ? Étienne Moisnon Les premiers entretiens ont démarré en 2007. Il faudra compter au minimum une dizaine d’années pour en mesurer les effets, car nous sommes dans le domaine de la prévention. 40 % de mères ayant un entretien est plutôt un bon chiffre, comparé à d’autres départements qui tournent davantage entre 30 et 35 %. Mais il y a toujours des choses à améliorer. Nous réfléchissons à la mise en place d’un réseau avec les professionnels de l’addiction, notamment l’alcool et certaines drogues, car pour le tabac il y a déjà un accom- pagnement efficace et parfaitement repéré. Cécile Pichon S’il est difficile d’en mesurer les effets directs. On peut mesurer la satisfaction des femmes qui ont bénéficié de cet entretien. De ce point de vue, nos enquêtes montrent que dans leur majorité, elles en sont très satisfaites. Pour Étienne Moisnon et Cécile Pichon, l’entretien prend en compte les ressentis et permet d’abord d’ouvrir le dialogue dans un climat de confiance.
. 477 132 391 390 361 436 469 72